Biden finance un programme pour bloquer les chefs religieux étrangers qui s’opposent à la communauté LGBT

By Austin Ruse | February 5, 2021

Joe Biden officiant à un mariage homosexuel.

WASHINGTON D.C., le 5 février (C-Fam) Cette semaine, le président Biden a signé un décret qui fera la promotion de l’homosexualité et du transgenderisme comme pièce maîtresse de la politique étrangère des États-Unis.

Le document précise que « tous les ministères et organismes du gouvernement américain engagés à l’étranger doivent veiller à ce que la diplomatie et l’aide étrangère des États-Unis favorisent et protègent les droits des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer et intersexuées partout dans le monde ».

Ce qui préoccupe le plus les défenseurs des droits de la personne partout dans le monde, c’est le versement de 10 millions de dollars au cours du prochain exercice financier pour financer le « Fonds mondial pour l’égalité » qui permettra au gouvernement des États-Unis de faire une liste noire des chefs religieux étrangers qui prennent la parole.

Ce nouveau décret fait partie du retour du président Biden aux élites homosexuelles pour leur soutien à sa candidature. En décembre, une trentaine de groupes riches de gauche, appelés le Council for Global Equality, ont publié une liste de revendications, y compris l’adoption de la Loi sur l’égalité qui obligerait les refuges pour sans-abri chrétiens à placer les hommes avec les femmes.

Le groupe a exigé que Biden annule la politique de Mexico qui interdit à l’argent américain d’aller à des groupes favorables à l’avortement à l’étranger, ce qu’il a fait dans les premiers jours de sa présidence. Le groupe réclame également un effort mondial pour combattre ce qu’il appelle les groupes « anti-genre » dans le monde entier. Cela inclurait probablement des groupes américains qui travaillent à l’étranger, y compris C-Fam (éditeur du Friday Fax), Alliance Defending Freedom, Concerned Women for America, la Heritage Foundation et d’autres groupes conservateurs et pro-vie.

La liste noire proposée pourrait affecter des personnes comme Anne Kioko du Kenya, qui a mené le combat en faveur de la famille naturelle. Cela pourrait aussi toucher Ignacio Arsuaga, fondateur et président de CitizenGo, une organisation de pétition populaire qui compte des millions d’adeptes. Kioko et Arsuaga ont travaillé en étroite collaboration avec des groupes américains aux Nations Unies.

Les défenseurs des droits de la personne craignent en outre que la promotion du programme LGBT dans la politique étrangère des États-Unis se fasse aux dépens des chrétiens. Le président Obama, par exemple, a modifié le Bureau du département d’État sur la liberté de religion pour y inclure les questions homosexuelles. Les chrétiens ont été chassés du bureau, et le rapport annuel de persécution religieuse est venu à inclure des attaques contre les chrétiens et les juifs qui défendent la famille naturelle.

Il faut comprendre que l’orientation sexuelle et l’identité de genre ne sont pas des catégories reconnues de non-discrimination en droit international. L’expression ne figure dans aucun traité de droit ferme. Il apparaît dans quelques documents non contraignants, en particulier des documents de l’ONU à Genève appelant à la recherche sur la violence contre les homosexuels. Les hauts fonctionnaires des Nations Unies et les organes de suivi des traités ont déclaré que la SOGI est une catégorie de non-discrimination, mais leurs commentaires ne sont ni contraignants ni normatifs.

La question est de savoir s’il y aura une liste noire de dirigeants chrétiens, juifs et musulmans qui ne pourront pas entrer aux États-Unis. Biden fera-t-il pression pour que les gouvernements étrangers autorisent les garçons à faire du sport féminin ? Jusqu’où ira le président Biden pour remercier l’élite homosexuelle pour son argent et ses votes lors de la dernière campagne ?

(Traduction par Michael Horner)