GuideStar, surveillant des associations à but non lucratif, étiquette les associations chrétiennes comme des “Groupes haineux”

By Austin Ruse | July 7, 2017

NEW YORK 7 juillet (C-Fam) Le cabinet d’avocats sans but lucratif Liberty Counsel poursuit le groupe de surveillance sans but lucratif GuideStar en cour fédérale pour diffamation. En l’espèce, il s’agit de l’utilisation par GuideStar de la «liste de haine» publiée chaque année par le Southern Poverty Law Center, qui, ces dernières années, a ciblé des groupes chrétiens qui sont en désaccord avec leur politique publique.

Le Southern Poverty Law Center (SPLC) estime que les groupes qui s’opposent au mariage homosexuel et à la confusion des genres, habituellement basés sur des croyances religieuses mais aussi sur des faits scientifiques, sont en fait des groupes de haine violents semblables au KKK et à la Nation Aryenne. Les groupes traditionnels tels que Alliance Defending Freedom et Family Research Council sont sur la liste de haine de SPLC, tout comme C-Fam (éditeur du Friday Fax). SPLC fait son affaire de «détruire» les groupes chrétiens qu’elle cible, affirme Mark Potok de SPLC.

Par conséquent, le sujet est devenu très préoccupant lorsque GuideStar a commencé à utiliser la liste de haine de SPLC pour cibler davantage les groupes chrétiens sur sa base de données Web. Jusqu’à récemment, GuideStar était considéré comme totalement non partisan lorsque les donateurs, les journalistes et d’autres personnes pouvaient avoir accès aux déclarations de revenus de tout organisme sans but lucratif enregistré aux États-Unis. Cela leur permettait de savoir combien d’argent un groupe en particuliers soulève, combien il consacre à la collecte de fonds, aux programmes et à la gestion de la haute direction.

Le mois dernier, Family Research Council, Alliance Defending Freedom et d’autres groupes similaires se sont réveillés pour constater que GuideStar avait placé un avertissement de liste de haine de SPLC en tête de page GuideStar.  Ce qui fait que ce signalement est la toute première chose qu’un donneur potentiel voit quand il va sur la page.

Une réaction immédiate s’est produite. Des réunions privées ont eu lieu avec le directeur général de GuideStar, Jacob Harold, qui, dans sa carrière, a été un activiste de gauche et a été représenté plus tôt cette année lors de la marche anti-avortement, anti-Trump pour les femmes. Des publications critiques ont été publiées, y compris dans le Wall Street Journal, Philanthropy Roundtable, The Federalist, MercatorNet et de nombreux autres journaux. Et un procès a été déposé par Mathew Staver of Liberty Counsel qui a déclaré que GuideStar a diffamé son groupe en le nommant un «groupe haineux».

Les groupes chrétiens ont été réticents à poursuivre SPLC principalement parce que le groupe est assis sur une montagne de trésorerie – 351 millions de dollars – et augmenté de 50 millions de dollars chaque année par un message publicitaire alarmiste indiquant que les groupes de haine sont un danger réel et présent pour l’Amérique, sujet qui est cautionné par des savants authentiques et des forces de l’ordre. SPLC compte également quelques centaines d’avocats à sa botte.

GuideStar n’est pas très bien protégé financièrement. Il n’a que quelques millions sur ses comptes et recueille moins de 13 millions de dollars par année. En outre, GuideStar a une réputation de protection, contrairement à SPLC qui est vu pour ce qu’il est, un groupe partisan travaillant à détruire ses adversaires politiques.

Quelques semaines après avoir placé l’annonce SPLC sur la page GuideStar de ces groupes chrétiens, CEO Harold a publié une déclaration selon laquelle le GuideStar reculait, du moins pour l’instant. L’annonce SPLC a été retirée de la liste GuideStar des 46 groupes chrétiens ciblés, même si Harold a laissé ouverte la possibilité de le remettre. Dans l’intervalle, le procès de Liberty Counsel a été déposé et son président Mathew Staver ne montre aucun signe de retrait. En outre, un musulman modéré a annoncé un procès contre SPLC pour l’avoir accusé de haine contre les musulmans.

 

Share on Facebook
Share on Twitter