L’appareil des droits de l’homme des Nations Unies est furieux contre Trump sur l’avortement et le financement

By Susan Yoshihara, Ph.D. | June 14, 2019

NEW YORK, 14 Juin (C-Fam) La semaine dernière, un conclave féministe de trois jours a montré que la politique pro-vie de Trump frappe les activistes de l’avortement là où ça fait mal : au porte-monnaie.

Lors de la conférence semestrielle « Les femmes donnent la vie » qui s’est tenue à Vancouver, le vice-commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme, Kate Gilmore, a dénoncé de manière retentissante la politique étrangère pro-vie du Président Trump. Elle a qualifié la politique extérieure des États-Unis de « haine extrémiste », de « torture », et a dit que les femmes du monde sont confrontées à une « crise ». Les chrétiens qui promeuvent la protection de la loi pour la vie humaine non-née, a dit Gilmore, conduisent une « attaque contre la vérité, la science, et les valeurs universelles et les normes. »

Comme d’autres orateurs à la conférence des femmes, Gilmore a consacré un vitriol spécial à la remise en vigueur et l’extension de la politique de Mexico par l’Administration Trump, politique qui interdit l’aide américaine à l’étranger aux organisations telles qu’Amnesty International, le précédent employeur de Gilmore, lorsqu’elles font le choix de promouvoir l’avortement. C’est sous la direction de Gilmore qu’Amnestya commencé à promouvoir l’avortement en 2007.

Gilmore est un membre permanent de « Les femmes donnent la vie » depuis le début de cette conférence, en 2007. Comme activiste, elle faisait partie du réseau de groupes pro-avortement des années 1990 qui a commencé à faire du lobbying auprès des organes des droits de l’homme de l’ONU afin qu’ils réinterprètent les conventions en fonction du droit à l’avortement. A présent, elle fait partie des organes qui font du contrôle bureaucratique.

L’année dernière, le Comité des Droits de l’Homme, qui surveille le Pacte international sur les droits civils et politiques, est allé jusqu’à dire que l’on trouve un droit à l’avortement dans le « droit à la vie ». Les groupes pro-vie ont condamné le mouvement et pressé l’administration Trump de se retirer du financement du Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme (HCDH). L’an dernier, l’administration a signalé qu’elle examinait un tel retrait.

Aucun des dix comités des Nations Unies sur les droits de l’homme n’a autorité pour imposer de nouvelles obligations aux nations. Pourtant, six d’entre eux l’ont fait en outrepassant leurs mandats tels qu’ils sont définis dans les traités. Le financement de réunions du comité, y compris les frais de déplacement, est sorti du bureau de Gilmore, et maintenant, il semble que ces finances soient menacées.

En pourcentages, les observations faites aux États en 2018 qui faisaient pression pour libéraliser les lois abortives.

Selon le site Internet du HCDH, les dix organismes du traité ont été informés en avril que six d’entre eux allaient « très probablement » avoir des sessions annulées en 2017 pour des raisons budgétaires et des circonstances « sans précédent ».

Ce n’est pas le bon moment pour les activistes qui viennent de lancer une autre campagne vers le système des droits de l’homme. Non seulement les activistes réclament que l’avortement devienne un droit de l’homme, mais ils prétendent que les gouvernements doivent payer des réparations pour les avoir rejetés. Les plaintes de l’Amérique latine ont été parrainées par le Centre pour les Droits Reproductifs (Center for Reproductive Rights,CRR).

Un groupe de 400 ONG qui dépendent des comités pour faire avancer leurs causes, dont le CRR, a publié une déclaration pour sonner l’alarme au sujet de l’annulation des voyages d’information et des réunions à cause d’une coupe de 25% des budgets de déplacements des bureaucrates de l’ONU, dont les experts des organismes conventionnels. Le HCDH a ouvert son propre site de recherche de fonds par les dons. Le groupe a blâmé les États-Unis et 43 autres pays qui n’ont pas payé leurs cotisations aux Nations-Unies.

Le budget du Président demande 2 milliards de dollars pour le Secrétariat et les agences de l’ONU, le maintien de la paix et d’autres organisations internationales et a signalé « l’intention d’accroître la responsabilisation ».

La Chambre des représentants des États-Unis, dirigée par les Démocrates, vient de voter un projet de loi sur le financement des opérations à l’étranger qui augmente la part des Nations Unies de plus d’un milliard de dollars au-dessus de la demande du Président. Le projet de loi restaure également le financement du Fonds des Nations-Unies pour la Population, cherche en permanence à abroger la Politique de Mexico, et veut interdire par la loi toute dépense servant à mettre en œuvre cette politique. Le Sénat américain, dirigé par les Républicains, prépare son propre projet de loi pour financer les dépenses à l’étranger. Il reste à voir si la loi finale va faire pencher la balance vers Gilmore et les activistes pro-avortement, ou vers l’adoption de la politique pro-life de Trump.