Le chef de la majorité au Sénat retire un projet de loi sur les finances faisant la promotion de l’avortement et de l’homosexualité
WASHINGTON DC., Le 1er novembre (C-Fam) Le républicain Mitch McConnell, chef de la majorité au Sénat, a retiré le projet de loi des finances pour les pays tiers d’un ensemble de projets de loi cette semaine en raison d’inquiétudes sur la promotion de l’avortement.
La sénatrice démocrate Jehanne Shaheen avait déposé le mois dernier un amendement de dernière minute sur le projet de loi du SFOP (Département d’Etat aux opérations à l’étranger) auprès des sous-comités des affectations afin d’accroitre le soutien financier apporté à des groupes pro-avortement à l’étranger. Son amendement dirigeait également les aides vers l’agence de l’ONU pour la population, favorable à l’avortement.
Les politiques pro-vie on vu cet amendement comme une tentative de sape et d’évitement de la politique du gouvernement sous le signe de la vie appelée Protection de la vie dans le système de protection global de santé (généralement connue sous le nom de politique de la ville de Mexico). Ils accusent l’amendement de violer également un accord de budget signé en août. Les républicains et la Maison Blanche se sont accordés sur l’augmentation du plafond de la dette si les démocrates s’engageaient à ne pas ajouter d’amendements «empoisonnés » durant le processus de dotation.
Bien qu’il ne touche pas uniquement l’avortement, l’accord spécifiait: « il n’y aura pas de coup tordu, d’ajout de nouveaux avenants… requérant des niveaux de dépense plus élevés, ni aucune mesures de non affectation sans accord conclu par consensus entre les quatre responsables avec l’accord du Président. »
A la suite du dépôt de l’amendement Shaheen, 45 organismes pro-vie et le groupe pro-vie du sénat mené par le Sénateur républicain Steve Daines ont demandé au chef de la majorité McConnel d’amender le projet de loi avant qu’il ne soit adopté.
« Il est de notre devoir de protéger les plus vulnérables de notre société », a déclaré Steve Daines. « Je suis profondément inquiet de voir comment cet amendement sape les politiques pro-vie à l’étranger et je continuerai à me battre pour sa suppression ».
Madame Shaheen, qui a longtemps été membre du sous-comité chargé des dotations à la diplomatie extérieure, au développement et à l’aide humanitaire, propose chaque année un amendement qui vient à l’encontre des restrictions américaines sur les aides à l’avortement et aux activités liées à l’avortement et aide à financer les groupes de planning familial à l’étranger qui sont connus pour faire la promotion de l’avortement.
L’amendement Shaheen est passé facilement grâce au soutien de deux sénatrices républicaines qui font la promotion de l’avortement – Susan Collins et Lisa Murkowski.
Cette année, en raison de l’accord sur le budget, l’amendement Shaheen (Shaheen amendment) n’a pas attaqué frontalement la politique de la ville de Mexico soutenue par le gouvernement central, mais a permis l’augmentation des aides bilatérales au planning familial, les faisant passer de 575 millions de dollars à 632 millions de dollars et a doté le fond de l’ONU pour la population de 32,5 millions de dollars. Ces fonds vont très probablement être dirigés vers des associations locales qui reçoivent déjà 74,6 millions de dollars d’aide au planning familial international et qui ne sont pas touchées par la politique internationale pro-vie du président Trump.
Ce qui inquiète le plus les responsables politiques pro-vie et qui est apparu cette année, est la politique de non discrimination prévue dans l’amendement Shaheen. Cette politique, née lors des grandes heures de l’administration Obama interdit toute discrimination basée sur la grossesse, l’orientation sexuelle et l’identité de genre.
La loi de non discrimination interdit aux signataires d’accords avec l’Agence américaines pour le développement international (USAID) « toute discrimination basée sur , ‘entre autre’, « l’âge ou le sexe »,« incluant l’identité de genre, l’orientation sexuelle, et la grossesse » et révélée par une non distribution, une répartition inégalitaire, ou un refus d’attribution équitable des biens et services financés par l’USAID.
Cette clause de non discrimination aurait pour conséquence de paralyser l’USAID face à des pays signataires pro-vie, pro-famille et avec une religion d’état. Cela aura pour effet de saper la Nouvelle Initiative de Partenariat (NPI), qui aide les communautés nationales et les organisations religieuses à signer un partenariat avec l’USAID. Les associations pro-vie pourraient se voir accusées de violer ce principe de non discrimination sur la base de « la grossesse » en refusant la pratique de l’avortement.
Un autre problème réside dans l’intention du projet de loi d’inclure subrepticement l’aide aux groupes pro-avortement par l’introduction de la santé dans les programmes d’émancipation économique des femmes en dépit du fait que cela soit hors sujet dans une nouvelle loi pour l’émancipation économique des femmes.
Le programme pilote proposé, évitant l’accord législatif a fait son chemin jusqu’aux termes employés par le bureau du Sénateur Lindsay Graham.
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