Le Président Américain demande aux Nations Unies , “Sommes-nous toujours des patriotes?”

By Stefano Gennarini, J.D. | September 22, 2017

NEW YORK, le 22 septembre (C-Fam) Le premier discours du président Trump devant l’assemblée générale de l’ONU mardi a pris les dirigeants mondiaux par surprise et remis en cause des positions sur la coopération internationale qui paraissaient incontestables.

“La véritable question pour les Nations Unies aujourd’hui, pour les peuples du monde entier qui espèrent en une vie meilleur pour eux et leurs enfants, est simple : Sommes nous encore patriotes?” a pu questionner le Président Trump.

Le président Trump a délibérément ramené le débat aux principes fondamentaux des Nations Unies alors même que le seul fait de mentionner le mot “souveraineté” est devenu sujet à controverse au quartier général des Nations Unies. Il a prononcé le terme 21 fois, probablement un record aux Nations Unies. Trump a tout spécialement mis en cause la notion de souveraineté comme obstacle à la coopération internationale, une notion qui est très répandue au sein des Nations Unies.

“Pour dépasser les périls présents et pour atteindre les promesses du futur, nous devons d’abord nous appuyer sur la sagesse du passé. Notre succès dépend de la coalition de nations fortes et indépendantes qui s’appuient sur leur souveraineté pour promouvoir la sécurité, la prospérité, et la paix pour eux et pour le monde,” a déclaré Trump.

“Les nations fortes et souveraines laissent les peuples s’approprier le futur et contrôler leur propre destinée. Les nations fortes, souveraines, permettent aux individus de s’épanouir dans la plénitude de la vie voulue par Dieu”. A-t-il développé.

Il a également suggéré que soient limitées la coopération et l’aide internationales et a appelé les nations à embrasser leurs propres causes plus vigoureusement.

“Si aujourd’hui, nous ne nous investissons pas nous-mêmes, coeur et esprit dans nos nations, si nous ne bâtissons pas des familles fortes, des communautés sûres, des sociétés saines pour nous-mêmes, personne ne le fera pour nous”, dit-il.

“Nous ne pouvons pas tout attendre des autres, des pays ou des bureaucrates déconnectés – nous ne le pouvons pas. Nous devons résoudre nos problèmes, pour bâtir notre prospérité, pour sécuriser notre futur, sinon nous nous rendrons vulnérables au déclin, à la domination, à la défaite,” a-t-il appuyé.

“Sommes nous encore des patriotes? Aimons-nous assez nos pays pour protéger leur souveraineté et pour prendre possession de leur futur? Les révérons-nous assez pour défendre leurs intérêts, préserver leur culture, et garantir à leurs citoyens un monde en paix?” a-t-il demandé.

Alors que ses provocations directes envers la Russie, la Corée du Nord, la Chine, l’Iran, Cuba, le Vénézuela et le socialisme ont reçu une très large diffusion, le défi qu’il a lancé à la bureaucratie de l’ONU a reçu une attention moindre.

Trump a appelé à une réforme de l’ONU qui va devoir affronter des “menaces sur la souveraineté, la sécurité, et la prospérité”.

“Cette organisation a trop souvent centré ses efforts sur la bureaucratie et le processus plutôt que sur les résultats.” a-t-il déclaré.

Le président Américain a rappelé le 230ème anniversaire de la constitution américaine qui reconnaissait le “respect pour la nature humaine, la dignité humaine, et l’état de droit,” et constitue un modèle pour des millions de personnes dans le monde.

Nous allons nous battre ensemble, faire des sacrifices ensemble, et soutenir ensemble la paix, la liberté, la justice, la famille, l’humanité, et le Dieu tout-puissant qui nous a tous créés. Merci.

Que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse les nations du monde. Et que Dieu bénisse les

Etats-Unis d’Amérique,” a-t-il conclu, nommant Dieu 5 fois au total, peut être un nouveau record à l’ONU.