Le Secrétaire Général demande que les Nations Unies entravent la liberté d’expression

By Austin Ruse | March 8, 2019

NEW YORK, le 8 mars (C-Fam) Dans une discours adressé au Conseil des droits de l’homme de l’ONU le mois dernier, Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’ONU a annoncé que l’organisme de l’ONU allait s’attaquer aux “discours dehaine”.

Le 25 février, dans une intervention à Genèves, Guterres a déclaré que les droits gravés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme “appartient à tout le monde, partout, qu’ils ne sont pas liés à une nationalité, un genre, une orientation sexuelle, la race, la religion, les croyances ou à tout autre état.” A cet égard nous nous devons de souigner que les états membre de l’ONU n’ont jamais accepté que “l’orientation sexuelle” soit une catégorie de non-discrimination protégée. C’est une invention du Secrétariat général de l’ONU et de divers comités de l’ONU.

Monsieur Guterres a déclaré qu’il était inquiet, cependant, “de la diminution constante de l’espace civique dans chaque région – et partout sur la toile.” Selon lui, les militants et les journalistes sont visés par “des campagnes de désinformation”, mettant leurs vies en danger. Ceci et beaucoup d’autres éléments de son intervention semblent montrer son désaccord avec le Président Donald Trump qui, avec ses militants, ont durement critiqué ce qu’ils considèrent comme la nature partisane des medias dominants.

Le Secrétaire Général a admis s’inquiéter d’une “tendance à la xénophobie, au racisme, et à l’intolérence – incluant une haine grandissante anti-sémite et

anti-musulmane”. Il a déclaré que “les “discours de haine” sont une menace pour les valeurs de la démocratie, la stabilité sociale, et la paix.” Il a également dit que “les discours de haine” “se répandent comme un incendie à travers les réseaux sociaux, internet, et les théories du complot”.

Faisant clairement référence à des chefs d’état tels que D.Trump ou Victor Orban en Hongrie, M. Guterres s’inquiète des discours qui “stigmatisent les femmes, les minorités, les migrants, les réfugiés, et tout “autre”. Il dit que “la haine s’installe – tant dans les démocraties que dans les états autoritaires”.

Prenant prétexte des droits de l’hommes, M. Guterres veut que l’on empêche les discours présentant, selon lui, des informations erronnées sur des divergeances de politiques. Faisant en cela référence explicitement aux revendications politiques portées par les opposants au Pacte mondial de l’ONU sur les migrations. Il a déclaré que les opposants au Pacte avaient lancé “un torrent de mensonges sur la nature et l’objectif de l’accord”. Cela démontre que M. Guterres fait état de discours avec lesquels, lui et d’autres personnes de gauche sont en désaccord.

Les Etats-Unis ont une longue histoire d’acceptation de discours même parfois ignobles. Il y a plusieurs années, des nazis d’extrême droite ont eu le droit de défiler dans la ville majoritairement juive de Skokie en Illinois. Protégés en cela par l’ACLU (l’Union américaine pour les libertés civiles) et même par la Cour Suprême.

Cependant, au cours des dernières années, les intervenants conservateurs considérés comme “haineux” ont été traqués et rejetés par les collèges et universités financés par l’état. De grosses entreprises de la tech déprogramment régulièrement les voix qui n’ont pas les mêmes opinions qu’eux, des voix qui ont tendance à avoir des opinions conservatrices sur les questions de politique publique. Quelques gouvernements de l’Union Européenne ont interdit certaines opinions. Des prêcheurs évangélistes ont été poursuivis pour avoir prêché dans la rue de certaines parties de Grande-Bretagne. Il y a deux ans, la France a rendu illégal le discours pro-vie. Dans le cas Baker(*) du Colorado, le gouvernement a imposé un discours favorable à l’homosexualité. Des sondages menés aux USA montrent que les jeunes de gauche veulent que soit limitée toute opinion qu’ils ne partagent pas.

Certains experts s’alarment que M. Guterres suggère de réprimer certains discours qu’il considère comme faux, et qu’il considère que c’est le rôle des organismes des Nations Unies de les fairetaire.

(*) Le cas Baker : une patisserie avait refusé de fournir un gâteau pour le mariage d’un couple homosexuel