Les fonds américains sont toujours utilisés pour promouvoir l’avortement à l’étranger, malgré la position pro-vie de l’administration
WASHINGTON, D.C., 13 décembre (C-Fam). Mardi, l’organisation pro-avortement Ipas a célébré la Journée des droits de l’homme en demandant à ses adeptes de partager une image sur les réseaux sociaux, déclarant que l’avortement est un droit de l’homme. De même, dans un courriel promotionnel, le Center for Reproductive Rights s’est vanté de « gains monumentaux » dans la « sécurisation du droit à l’avortement en tant que droit de l’homme au cours des dernières décennies ».
Bien qu’il n’y ait pas de droit de l’homme à l’avortement qui soit internationalement reconnu, des défenseurs de l’avortement, puissants et bien financés, ont travaillé sans relâche pour créer un tel droit, affirmant sans cesse qu’il existait déjà.
Les États-Unis, sous le président Trump, ont affirmé à plusieurs reprises que l’avortement n’est pas un droit de l’homme, tout en s’opposant au langage dans les résolutions des Nations Unies qui incluent l’avortement, y compris le langage euphémique comme « santé reproductive » et « droits reproductifs ».
L’administration Trump a également pris une position ferme contre le financement du lobby international de l’avortement par l’argent des contribuables américains, notamment en rétablissant et en élargissant la politique de Mexico sous le nom de Protecting Life in Global Health Assistance (PLGHA, Protection de la Vie dans l’Aide Sanitaire Mondiale). Cette politique bloque le financement américain vers les organisations étrangères qui fournissent ou promeuvent l’avortement. En outre, l’amendement Helms a, depuis 1973, empêché le financement américain d’être directement utilisé pour promouvoir ou fournir des avortements dans des pays étrangers. Néanmoins, la lutte pour retirer le financement américain de l’avortement est une bataille difficile, et des failles subsistent.
La plus importante peut-être : la PLGHA ne s’applique qu’aux organisations basées à l’étranger, tandis que le financement américain continue à être versé aux organisations nationales qui promeuvent l’avortement dans le monde.
Des organisations telles que Population Services International, Pathfinder International et le Population Councilreçoivent des millions de dollars par an du gouvernement américain sous la bannière de la santé mondiale, malgré leur implication dans la promotion de l’avortement dans le monde. Un autre bénéficiaire américain, qui a reçu 2,2 millions de dollars l’an dernier, est Womancare Global International, une filiale de DKT International, qui est le « vendeur et distributeur mondial exclusif de la technologie Ipas [aspirateur utérin] dans plus de 100 pays à travers le monde ». Cet appareil est l’outil d’avortement chirurgical le plus utilisé dans le monde. Plus récemment, Ipas a également intégré l’avortement médicamenteux dans ses actions, caractérisant les auto-avortements comme une forme de « soins personnels ».
Alors que le financement national de la planification familiale est l’objet d’exigences strictes qui la séparent des activités d’avortement, et tandis que dans le cadre de la politique PLGHA, les organisations étrangères promouvant ou fournissant des avortements ne sont pas éligibles au financement américain, les groupes basés aux États-Unis travaillant à l’étranger ne sont en comparaison pas réglementés. De plus, certaines organisations basées aux États-Unis établissent des partenariats avec des groupes basés à l’étranger afin de contourner la PLGHA dans la pratique.
La PLGHA contient également une exception dans les cas de viol ou d’inceste, et pour sauver la vie de la mère, ce qui signifie que dans 27 pays, les prestataires d’avortements pourraient toujours conserver un certain financement.
Alors que le financement des groupes d’avortement provenait traditionnellement de l’allocation budgétaire des États-Unis pour la planification familiale internationale, il s’est depuis étendu à d’autres domaines, notamment la santé mondiale, l’aide humanitaire, le SIDA, et les programmes visant à autonomiser les femmes et les filles. La PLGHA élargie couvre l’ensemble du financement mondial de la santé, y compris la planification familiale, mais devrait être élargie davantage pour couvrir tous les flux de financement que le lobby de l’avortement a cherché à infiltrer.
Pendant ce temps, sur le plan législatif, le Congrès est confronté à une bataille pour adopter son projet de loi de financement des opérations à l’étranger en fin d’année, en grande partie à cause de la controverse sur l’avortement. Les membres démocrates du Congrès ont proposé des amendements abrogeant la PLGHA, augmentant le budget de la planification familiale et créant des restrictions sur l’octroi de subventions qui pourraient exclure les organisations confessionnelles qui ne soutiennent pas l’orientation sexuelle et l’identité de genre comme catégories de non-discrimination. Le président Trump a déjà promis d’opposer son veto à tout projet de loi qui supprimerait les protections
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