Les moments les pires de l’année 2018 pour la Famille et la Vie aux Nations Unies

By Stefano Gennarini, J.D. | December 28, 2018

NEW YORK, le 28 décembre (C-Fam). On veut toujours garder en mémoire les bons moments plutôt que les mauvais en fin d’année. Mais nous ne pouvons pas nous permettre de passer sous silence les progrès de la politique pro-avortement des Nations Unies. Voilà quels en sont les pires moments.

1. L’Irlande vote en faveur de l’assassinat de bébés dans le sein de leur mère.

L’Irlande est tombée, et quelle chute ! Peut-être aucune autre nation que l’Irlande, bastion du catholicisme de longue date, n’a été visée de façon aussi agressive par les Nations Unies en vue de changer ses lois. Les élites de la nation irlandaise ne se sont jamais senties concernées par la défense de l’enfant à naitre, dans leurs relations avec les Nations Unies. Elles ont juste attendu que le peuple irlandais change d’avis. Et l’Irlande est devenu l’un des premiers pays à organiser un referendum sur l’avortement. C-Fam a fait un reportage sur la signification et le contexte dans lequel s’est déroulé ce référendum.

2. Le Comité des Nations Unies décide que le « droit à la vie » implique un « droit à l’avortement ».

Le Comité des Droits de l’Homme, le plus ancien et le plus respecté des dix comités qui gèrent les traités des droits de l’homme a adopté officiellement une position légale qui exprime littéralement que l’avortement fait partie des droits à la vie. Lors de l’adoption finale de cette position, connue comme le « General Comment 36 », en novembre, les experts des Nations Unies ont cyniquement essayé de réduire au silence les membres dissidents du comité. Le C-Fam a effectue un reportage présentant l’indifférence des experts.

3. Les Européens réduisent les Etats-Unis à l’isolement en matière d’avortement tandis que Nikki Haley nous déçoit.

Nikki Haley s’est construite une réputation de leader anti-avortement. Mais quand il s’est agi de la cause anti-avortement au niveau international, elle a été source de déception. Bien que l’avortement soit une question omniprésente aux Nations Unies, elle ne l’a jamais évoqué. Bien qu’il faille reconnaitre qu’elle ait parfois défendu la cause anti-avortement, elle a été réticente à utiliser ses ressources politiques et diplomatiques pour dégager la question de l’avortement de la politique des Nations Unies. Pire, les Etats-Unis continuent à faire partie d’un groupe de pays radicalement pro-LGBT. Les diplomates Nord-Américains se sont inutilement attiré les hostilités de pays qui soutiennent la politique anti-avortement, de façon à promouvoir la cause homosexuelle. Cela a réduit à néant tous les efforts du mouvement pro-vie des Etats-Unis, laissant les Etats-Unis isolés en la matière.

4. Le Congres Républicain promulgue les politiques de genre pro-avortement d’Obama

Le Congre Républicain a toujours soigneusement inscrit les politiques de genre d’Obama USAID [The United States Agency for International Development : Agence de Développement International pour les Etats-Unis] par le biais de l’Acte de l’Entrepreneuriat et de l’Emancipation des Femmes (WEEE Act). Ces politiques sont toujours suivis par USAID, ceci afin d’évincer les organisations à caractère religieux et de promouvoir l’avortement et les questions LGBT. Les groupes pro-avortement ont obtenu très tôt le soutien d’Ivanka Trump et elle a gardé un œil sur le cheminement de la loi depuis la Maison Blanche jusqu’au Sénat. Le C-Fam s’est opposé à la loi dans un mémo qui est remonté jusqu’à la Maison Blanche. Mais tout ce que nous avons obtenu était une promesse que la Maison Blanche s’occuperait des politiques de genre du USAID.

5. Le piège de la « La Santé sexuelle et reproductive » internationale se referme brusquement.

Les Européens ont toujours dit que « santé sexuelle et reproductive » ne voulait pas dire avortement. Mais les actions du système des Nations Unies montrent à quel point ils sont hypocrites. Le système des Nations Unies a adopté un Manuel qui donne des directives au personnel des Nations Unies pour faire pression sur les pays de façon à ce que l’avortement devienne légal, en devenant un composant de « la santé reproductive et sexuelle ». Les personnels des Nations Unies se sont exécutés il y a seulement quelques mois au Mexique. Le Comité des Nations Unies sur les Handicaps a expliqué à Malte que le pays ne peut pas exclure l’avortement de sa politique de santé sexuelle et reproductive. Les responsables de l’Organisation Mondiale de la Santé et le Fonds pour la Population des Nations Unies ont apporté leur soutien de pleine voix au rapport Lancet qui « définit la santé sexuelle et reproductive pour tous » en y incluant l’avortement. Et le « Jour de l’Avortement sans risque », les experts des Nations Unies ont qualifié les anti-avortement de personnes dangereuses car elles étaient opposées à la « santé reproductive ». Si la cause anti-avortement était une priorité de la politique étrangère américaine, le système des Nations Unies ne pourrait jamais s’en sortir impunément.