Les personnes transgenres sont dorénavant exclues de l’armée Américaine

By Austin Ruse | September 1, 2017

WASHINGTON, le 1er septembre (C-Fam) Tenant sa promesse de juillet, le Président Trump a officiellement engagé les militaires américains à réinstaurer l’ancienne interdiction faite aux personnes transgenres de servir dans les forces armées, même si la nouvelle politique ne va pas jusqu’à écarter les transgenre actuellement en service.

L’ancien Président Barack Obama a, vers la fin de son second mandat à la Maison Blanche, ouvert les portes du service militaire au personnes transgenre. La politque était en cours d’examen mais programmée pour entrer en vigueur le 1er juillet 2017, puis reportée au 1er janvier 2018. Le Président Trump a demandé qu’on y mette un terme, d’abord par un twitt et maintenant par cette directive officielle.

Dans cette directive officielle émise en tant que Commandant en Chef, le Président Trump disait “A mon sens, l’Administration précédente n’a pas réussi à identifier une raison suffisante pour conclure que mettre un terme aux anciennes politiques et pratiques du Département ne viendrait pas l’efficacité et la mortalité militaires, perturber la cohésion des unités, ou peser sur les ressources militaires. Des questions importantes demeurent qui nécessitent des études plus poussées pour s’assurer qu’une poursuite de la mise en oeuvre de la politique de l’année dernière n’aurait pas ces effets négatifs.”

La directive mettait un terme à l’utilisation de fonds fédéraux pour “procédures chirurgicales de changement de sexe pour le personnel militaire” mais laisse la possibilité de traitement pour le personnel actif qui aurait entrepris en processus de changement de sexe.

Une disposition reste ouverte pour les militaires qui avaient déjà annoncé leur confusion de genre. Beaucoup vont être surpris d’apprendre qu’on a déjà demandé à des membres du personnel de l’armée d’appeler des officier masculins “Madame” dès lors que ces officiers pensent qu’ils sont des femmes. La directive présidentielle a autorisé le Ministère de la Défense à étudier la question de ce que l’on doit faire avec les transsexuels existants. Cette étude a été annoncée par le Ministre de la Défense James Mattis.

La réponse de la gauche à la nouvelle politique de Trump a été prompte et négative. Deux poursuite judiciaires ont été annoncées presqu’immédiatement. Un producteur de la NBC a twitté faussement que Trump avait banni tout traitement médicamenteux pour les transsexuels dans l’armée, insinuant qu’on leur déniait même le droit d’avoir une aspirine pour un mal de tête.

Une des questions clés de cette décision est celle de la participation aux opérations de terrain. Un membre des forces armées qui ne peut aller en opération sur une période longue est généralement exclu du service armé. Selon la Rand Corporation, une personne transgenre qui subit une opération chirurgicale d’amputation des seins ou du pénis ne peut aller sur le terrain pendant au moins quatre mois. De plus, la plupart des personnes transgenre ont besoin d’un apport d’hormones jusqu’à la fin de leur vie afin de conserver un minimum de ressemblance avec le sexe opposé. La plupart de ces traitements doivent être tenus au frais, ce qui n’est pas possible sur tous les terrains d’intervention.

Bien qu’elles ne figurent pas dans la directive présidentielle, les critiques émises contre la politique d’Obama sont nées de l’obligation faite au personnel en service de se conformer à quelque chose qu’ils considèrent comme un mensonge, telle l’idée d’être né dans le mauvais corps. Ils ont questionné sur le tort qui est fait à ceux qui sont obligés de soutenir quelque chose qu’ils considèrent comme faux. Les experts soulignent que le principe, qui sous-tend la politique de l’ère Obama, n’a aucun fondement scientifique.

On a récemment posé la question à un Général de l’armée de l’air sur ce qui arriverait si une personne originellement homme nue pénétrait dans la salle de douche avec une femme origninellement femme nue qui se couvrirait et se détournerait. Est-ce que la personne originellement femme serait pénalement poursuivie pour pudeur? Le Général a répondu, “ je ne sais pas”.