L’initiative de la Maison Blanche pour les femmes sera-t-elle détournée par les partisans de l’avortement et de la théorie du genre ?

By Lisa Correnti and Susan Yoshihara, Ph.D. | July 19, 2019

WASHINGTON DC, 19 juillet (C-Fam). Lois Frankel, membre Démocrate du Congrès, a saboté la semaine dernière les plans de la Maison Blanche relatifs à un évènement sans controverse, lorsqu’elle est montée à al tribune et a dit que les femmes ne peuvent disposer de leurs droits sans la contraception et l’avortement. L’insulte fut renforcée par le fait qu’Ivanka Trump avait travaillé dur pour que la nouvelle « initiative pour le développement complet et la prospérité des femmes » de la Maison Blanche fût une initiative complètement bipartisane.

« Ce n’est pas assez de promouvoir l’entrepreneuriat des femmes et leur accès aux marchés financiers. Pour une véritable égalité et émancipation, les femmes doivent avoir le contrôle de leurs propres corps. Et, oui, cela signifie l’accès à la santé reproductive et sexuelle globale » a dit Frankel. Son commentaire fut le mot de la fin de l’évènement à l’immeuble Ronald Reagan, la semaine dernière.

Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Ivanka Trump a travaillé les deux camps politiques pour réunir les législateurs sur la question de l’autonomisation économique des femmes. Maintenir l’intégrité de son initiative est un chemin semé de défis épineux. Les remarques de Frankel font partie d’un effort en cours pour faire entrer l’avortement dans les travaux, et pour ridiculiser Trump qui essaie de tenir les problèmes des femmes hors des controverses. Frankel a démontré que les Démocrates vont continuer à faire en sorte de siphonner le financement de l’initiative vers l’industrie de l’avortement déjà bouffie.

Lors de l’évènement de la semaine dernière, Ivanka Trump et Mark Green, administrateur de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), ont annoncé la première étape de financement au travers de cette initiative – 27 millions de dollars destinés à 14 projets dans 22 pays –. Les projets vont aider plus de cent mille femmes avec l’apport de 260 millions de dollars supplémentaires par des partenaires des secteurs privé et public. La plupart de ces projets vont bénéficier à des femmes d’Afrique et d’Asie du Sud-est.

La déclaration de Frankel a réveillé les craintes que des groupes confessionnels puissent être inéligibles à concourir pour les subventions d’autonomisation économique octroyées par l’USAID, en raison des critères requis dans les politiques actuelles de l’USAID sur le genre. Ces politiques, adoptées sous l’Administration Obama, comprennent un langage controversé sur l’avortement, comme la « santé reproductive et sexuelle ».

Cette tension s’est d’abord révélée lorsque le Congrès a examiné l’hiver dernier le projet de loi sur l’entrepreneuriat et l’émancipation économique des femmes (Women’s Entrepreneurship and Economic Empowerment Act  – WEEE Act). Cette loi a imposé des politiques et des programmes controversés de l’ère Obama.

Frankel a été une actrice majeure dans ce WEEE Act, un texte bipartite dont elle fut co-auteur. Pourtant, elle a pu tenir la Maison Blanche en otage, en menaçant de retirer le soutien Démocrate si les exigences controversées sur le genre étaient omises.

À l’époque, des groupes conservateurs avaient averti les Républicains qu’il fallait reformuler un tel libellé pour protéger les groupes confessionnels et faire en sorte que les questions controversées comme l’avortement ne puissent jamais être mises en avant dans le projet de loi.

Avec la même préoccupation, des sénateurs Républicains ont mis en attente ce projet de loi jusqu’à ce que la Maison Blanche leur assure que l’USAID réviserait ces politiques. Avec l’assurance de la Maison Blanche, le Sénat a soutenu le projet sans protection de la conscience ni des tenants pro-vie. Les politiques doivent toujours être réécrites, et les remarques de Frankel ont réveillé les inquiétudes sur les politiques de l’ère Obama.

Le financement initial de la nouvelle initiative est de 50 millions de dollars, et le président Trump demande cent millions de dollars supplémentaires au Congrès pour son budget 2020. L’initiative cherche à aider cinquante millions de femmes pendant les six années à venir.