L’OMS cherche à augmenter le nombre en déclin d’avorteurs

By Rebecca Oas, Ph.D.

NEW YORK, 7 Août (C-Fam). Dans un document publié récemment, l’Organisation Mondiale de la Santé se plaint qu’il y ait une grave pénurie de services d’avortement qualifiés, spécialement dans les pays en voie de développement et réclame que l’on rende plus flexibles les normes médicales pour permettre aux travailleurs sanitaires de niveau inférieur de pratiquer des avortements et qu’on limite leur posibilité de manifester leur objection de conscience.

Le guide, qui fut rédigé avec le soutien du gouvernement norvégien, part de recommendations antérieures de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur les services d’avortement, qui mettent l’accent sur élargissement de l’accès au détriment de la préservation des niveaux élevés de l’attention. En plus de permettre que le personnel non médical, tel que les infirmières et les sages-femmes, pratiquent des avortements durant le premier trimestre à travers des interventions chirurgicales ou des médicaments, l’OMS promeut l’avortement induit par les propres mères, sans la supervision d’un médecin. “Ces appoches peuvent rendre autonomes les femmes” et permettent “d’optimiser les ressources disponibles du personnel sanitaire et de repartir les tâches”, soutient-il.

Selon le guide, il y a une carence en travailleurs sanitaires dans son ensemble et on prévoit un déficit de 12,9 millions en 2035. Cette pénurie est plus élevée dans les régions pauvres, qui sont une part du plus grand taux de mortalité du aux avortements “dangereux” pratiqués par des prestataires non qualifiés (et souvent illégaux). Plus encore, beaucoup de médecins et autres profesionnels de la santé refusent de pratiquer l’avortement pour des question de morale.

Dans une annexe sur internet, l’OMS décrit certaines des objections: objections religieuses ou morales, les préoccupations de professionnels du Népal à propos de l’avortement séléctif en fonction du sexe et une tendance parmi les prestataires du Bengladesh à devenir “plus réticents par la suite, dans leurs carrières, au fur et à mesure qu’ils commencent à envisager “la vie après la mort””. Les services d’assistance sanitaire ont également exprimé leur malaise vis àvis des avortements durant le deuxième trimestre du à “la charge émotionelle de devoir s’occuper du foetus”.

En réponse, le guide offre seulement celle-ci: “l’objection de conscience, là où elle est permise, doit être régulée”.

L’OMS recommande que l’on attribue à du personnel non médical qualifié la pratique d’avortement durant le premier trimestre de la grossesse à travers des pillules ou l’aspiration sous vide, bien qu’il recommande que les avortements en phase plus avancée soient réalisés seulement par des médecins, avec une extension possible aux auxiliaires cliniques et aux auxiliaires cliniques d’un niveau plus élevé, en attendant des recherches plus poussées.

“Les avantages potentiels l’emportent sur le préjudice éventuel”, soutient le guide, “et l’alternative a le potentiel de réduire les inégalités dans l’accès “.

L’OMS esquive le sujet des restrictions juridiques argumentant que dans la majeure partie des pays l’avortement est légal au moins pour sauver la vie de la mère, quelque chose qui arrive très peu selon le point de vue des statistiques. L’OMS considère cette exception comme un point d’accès, et “par conséquent, la possibilité d’améliorer l’accès à un avortement sûr […] en élargissant les fonctions du profesionnel de la santé qui existe dans la plupart des contextes”

Des spécialistes ont découvert que l’amélioration de la santé maternelle et la réduction de la mortalité maternelle ne recquierent ni l’expansion de la base juridique de l’avortement ni le recrutement d’un groupe plus large d’avorteurs pour rivaliser avec le marché illégal. Une étude revolutionnaire du Chili démontre qu’un pays avec de solides lois pro-vie peut devenir un leader mondial en santé maternelle en améliorant son infrastructure sanitaire, en garantissant qu’il dispose de personnel médical suffisant et en améliorant les résultats scolaires des femmes.

Le guide de l’OMS non seulement met en danger les femmes en rabaissant le niveau médical, mais il menace également le droit de conscience des infirmiers, des sages-femmes et des autres prestataires de services sanitaires qui ne sont pas médicaux.

Traduit par Laetitia de la Vega