Les saints enfants de Fatima apportent leur message à Washington, D.C.  

By Marianna Orlandi, Ph.D.

WASHINGTON, Le 22 septembre (C-Fam) La toute première visite de la Statue itinérante des pèlerins de Fatima à la capitale américaine la semaine dernière a rappelé aux washingtoniens que la politique demande des principes, et des chefs pleins de principes.

Statue des pèlerins de Fatima des Nations Unies a passé deux jours au sanctuaire de Saint

Jean-Paul II, accompagnée des reliques de deux des voyants, nouvellement canonisés, les Saints Jacinthe et François Marto, et d’un morceau de l’arbre sous lequel les apparitions ont eu lieu en 1917. La stature a attiré des centaines de pèlerins et favorisé la tenue d’un débat d’experts démontrant les liens historiques et contemporains entre géopolitique et politiques sociales internationales sur la vie, le mariage et la famille.

Le Docteur Susan Yoshihara de C-Fam, qui accueillait la visite et le débat, a mis en exergue la manière dont les hommes de foi ont influencé le discours politique. Elle a rappelé les efforts politiques de la conférence du Caire de 1994, qui a empêché la création d’un droit international à l’avortement. Elle a déclaré que les américains en charge de la politique extérieure peuvent et doivent s’occuper de la souffrance des chinois soumis à un régime communiste où les “femmes (sont) obligées d’avorter ou d’abandonner leur précieux bébé fille par dizaines de  millions

Le message de Fatima a, selon Madame Yoshihara, “le pouvoir de changer le cours de l’histoire”. Fatima est une leçon que nos dirigeants d’aujourd’hui peuvent apprendre et utiliser tout comme le grand Jean-Paul II et Ronald Reagan l’ont fait. ” dit-elle.

Le Professeur Paul Kengor, auteur de Un Pape et un Président, a fait un récit détaillé de la relation historique entre le Président américain Reagan et le Pape polonais. Ce professeur du Grove City College a mis en lumière leurs efforts communs pour mettre à bas le communisme soviétique et démontré de quelle manière il furent guidés par la lumière de Fatima.

Comme le soulignait Kengor, l’attirance de Reagan pour le Pape était en partie liée à la vénération de celui-ci pour les saints de Fatima, à qui il attribuait d’avoir survécu aux balles de l’assassin en 1981. La compréhension de Reagan du message principal de Fatima s’est encore accentuée, selon Kengor, comme le révélait un discours qu’il a donné au Congrès Portugais de 1985.

“Il y a plus de pouvoir dans la prière des gens simples partout dans le monde, des gens simples comme les enfants de Fatima, que parmi les plus grandes armées et les plus grands hommes d’état” déclarait Reagan.

 

Le Président de C-Fam, Austin Ruse s’est fait l’écho de ce message en présentant son livre,  De si petites âmes souffrantes. Ruse a été ému aux larmes en racontant l’histoire d’enfants dont les souffrances faisaient naître des miracles autour d’eux, et jusqu’à Washington DC. “Ils nous montrent le Christ”, dit-il, “ comme Jacinthe, François et Lucie l’ont fait.” “Ils ont tous beaucoup souffert,” rappelait-il, mais pas sans raison.

S’exprimant pour les plus pauvres et les plus oubliés des enfants, le Père congolais Albert Shuyaka a parlé de “la guerre mondiale des africains”, un conflit de plusieurs decennies qui a englouti plus de cinq millions de vies.

Il a condamné les efforts internationaux pour éradiquer les valeurs pro-vie et pro-familles au sein du peuple africain. Il a dénoncé les récentes paroles choquantes du président français Macron, pour qui le nombre d’enfants par femmes africaine montre qu’elles ne sont pas civilisées “.

Il a demandé que l’on reste très prudents sur l’appui apporté aus groupes du planning familial, qui “viennent au Congo et procurent aux femmes des injections de contraceptifs.” “Ces groupes ne réalisent pas qu’ils arrivent dans un pays où les seringues sont vecteurs de VIH”, a-t-il appuyé. “Les enfants meurent encore de la Malaria en Afrique!,” a-t-il dénoncé.

Le Père Shuyaka dirige une organisation très largement soutenue par de généreux donateurs américains qui procure les soins fondamentaux aux mamans et aux enfants, de l’eau potable et des vêtements pour soutenir les femmes et les enfants à naître.