Compte-rendu : la politique américaine visant à empêcher l’avortement au titre de la santé mondiale est largement couronnée de succès

By Rebecca Oas, Ph.D. and Lisa Correnti | August 21, 2020

WASHINGTON, D.C., 21 août (C-Fam) Mardi, les agences américaines ont publié un rapport sur la politique controversée d’aide étrangère du président Trump qui prétend fournir des soins de santé de qualité à l’étranger tout en gardant les groupes pro-avortement hors du circuit de financement. Le rapport revendique le succès et ne manquera pas d’attirer la colère des groupes d’avortement.

Le programme Protecting Life in Global Health Assistance (PLGHA, « Protection de la vie dans l’aide à la santé dans le monde ») – familièrement connu sous le nom de Politique de Mexico – bloque le financement américain des organisations étrangères qui fournissent ou promeuvent l’avortement à l’étranger dans 37 des 64 pays bénéficiant d’une assistance sanitaire mondiale. Il a été annoncé au début de la présidence de Trump et étendu pour couvrir non seulement le financement de la planification familiale, mais tous les projets mondiaux de santé. Il fut introduit pour la première fois sous le président Ronald Reagan dans les années 1980 et a été rétabli par les présidents républicains depuis.

L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), le Département d’État et le Département de la santé et des services sociaux ont constaté que seuls huit des 1340 principaux bénéficiaires de subventions et 47 sous-récipiendaires ont rejeté la politique et n’ont donc reçu aucun financement. Dans la plupart des cas, le financement a ensuite été réaffecté à un autre bénéficiaire et la prestation des services n’a pas été interrompue.

Le rapport note que les organisations qui ont refusé d’accepter les conditions générales travaillent dans divers domaines de la santé, notamment le SIDA (VIH), la santé maternelle et infantile, la tuberculose et la nutrition, ainsi que la planification familiale. Cette découverte reflète l’élargissement de la politique du président Trump dans des domaines autres que la planification familiale, mais elle démontre également que les groupes pro-avortement ont réussi à infiltrer d’autres domaines de la santé mondiale.

Les membres du Congrès appellent à étendre l’interdiction à davantage de domaines politiques. Les efforts de soutien humanitaire ne sont actuellement pas soumis à cette politique, et les géants de l’avortement comme Marie Stopes International (MSI) et la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF), ont de plus en plus orienté leur intérêt vers ce domaine. D’autres domaines dans lesquels les groupes pro-avortement ont encore accès aux fonds américains sont la réponse à la violence sexiste, et les activités de promotion du statut des femmes et des filles dans la société.

Les organisations pro-avortement de 27 pays d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud-est restent éligibles aux subventions américaines en raison de leurs lois sur l’avortement permettant les mêmes exceptions que celles autorisées dans la politique renouvelée et élargie de Mexico. Les groupes pro-avortement financés par les États-Unis utilisent probablement les fonds de santé américains pour faire pression sur ces pays afin qu’ils modifient leurs lois sur l’avortement.

Les organisations multilatérales comme les Nations Unies sont également exemptées de la politique de Mexico, une échappatoire qui devient importante si l’on considère que les États-Unis sont le plus grand pays contributeur de l’ONU et de ses agences, dont beaucoup sont partenaires de l’IPPF, du MSI et autres groupes pro-avortement.

Les opposants au président Trump et à la politique de Mexico se concentreront sur les retards et les perturbations causés par la redirection des fonds vers de nouveaux bénéficiaires, mais ceux-ci se sont produits dans une minorité de cas. Compte tenu de la prévisibilité du rétablissement de la politique de Mexico (PLGHA) à intervalles réguliers, de tels problèmes pourraient être évités en refusant d’attribuer des fonds américains à des organisations qui ont historiquement refusé de se conformer à la politique dans les zones où les prestataires sont déjà rares.

En mars, le Government Accountability Office (Bureau d’information du Congrès, ndt) a rapporté que les deux principaux bénéficiaires de subventions qui refusent le financement américain sont l’IPPF et le MSI et que plus de la moitié des bénéficiaires de subventions à risque est constituée de leurs affiliés.

Ces résultats montrent que la politique de Mexico / PLGHA réussit : elle cible sur les pires organisations pro-avortement, elle ne perturbe pas de manière significative l’acheminement de l’aide et elle s’assure que les partenaires choisis par les États-Unis sont ceux qui soutiendront, ou du moins respecteront, l’engagement de l’administration de protéger la vie à toutes ses étapes.