Un rapport des Nations Unies: criminalise la critique de la théorie du Genre
New York, 1er octobre (C-Fam) Un nouveau rapport qui vient juste d’être transmis par le Secrétaire général à l’Assemblée générale des Nations Unies appelle à des sanctions pénales contre quiconque critique la théorie du genre, l’orientation sexuelle, l’identité de genre et même l’éducation sexuelle.
Le rapport de septembre, produit par un expert indépendant, Victor Madrigal-Borloz, travaillant sous l’égide du Conseil des droits de l’homme, affirme qu’il existe un “recul” substantiel contre les progrès des droits de l’homme réalisés par des homosexuels, des transgenres et que cela menace et permet la violence contre ces personnes.
Madrigal-Borloz note que cette réaction provient d’une «montée rapide des dirigeants politiques ultra-conservateurs et de leurs groupes religieux utilisant leurs plates-formes pour promouvoir la bigoterie, la déshumanisation des personnes … et favorise la stigmatisation et l’intolérance parmi les membres de leur communauté».
Madrigal-Borloz cite un rapport qui affirme que les groupes “anti-sexe” des États-Unis ont collecté 6,2 milliards de dollars entre 2008 et 2013 et que ces groupes ont rassemblé un milliard de dollars dans le monde pour lutter contre la montée des droits LGBT. Le rapport provient du Projet Philanthropique, une coalition de fondations de gauche dont deux d’entre elles -la Fondation Ford et l’Arcus Foundation – ont une gestion combinée de 14,7 milliards de dollars en gestion financière. Le groupe “anti-genre” mentionné dans leur rapport est l’Organisation Internationale pour le Mariage (International Organization for Mariage) qui n’a recueilli que 247 000 $ en 2019.
L’un des rares groupes que Madrigal-Borloz mentionne par son nom est l’Église catholique. Madrigal-Borloz a déclaré: “La doctrine de la complémentarité du Saint-Siège … considère que les femmes ne sont pas égales mais ont plutôt des rôles sociaux complémentaires …” Madrigal-Borloz soutient que le point de vue de l’Église catholique sur la famille est une violation du droit existant concernant les droits de l’homme.
Madrigal-Borloz affirme que ces points de vue “créent un risque significatif pour la poursuite des droits des femmes et peuvent favoriser la violence et la discrimination fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre”. Il cite des efforts aux États-Unis pour que les garçons confus au sujet de leur orientation sexuelle ne jouent pas dans les sports féminins.
Le rapport fait référence à ces croyances en tant que «récits d’exclusion» qui font mine de détester les propos haineux et même la violence. Ces récits “exploitent des idées préconçues, de la stigmatisation et des préjugés pour créer une atmosphère de panique et de préoccupation morale et créent le risque de perpétuer la violence et la discrimination.”
Madrigal-Borloz appelle les États membres des Nations Unies à “prendre des mesures décisives et concertées pour lutter contre les pratiques d’exclusion qui menacent de saper les critères internationaux, régionaux et nationaux au sujet des droits de l’homme et du genre …” Spécialement, il déclare “les pratiques d’exclusion ne sont pas conformes à La loi internationale sur les droits de l’homme et doit être traitée en conséquence, y compris … en les plaçant dans le cadre juridique du discours et des crimes de haine. ”
L’année dernière, Madrigal-Borloz a publié un rapport appelant à la criminalisation de la thérapie par la discussion (talk therapy) concernant les attractions et les comportements non désirés envers le même sexe. Dans ce rapport, Madrigal a fait référence à des psychiatres offrant une telle aide en tant que “délinquants” (perpetrators).
Il convient de noter que l’Assemblée générale des Nations Unies n’a jamais reconnu le «genre» en tant que construction sociale. En fait, les statuts de Rome de la Cour pénale internationale, un traité de droit contraignant datant de 1998, définis «genre» en tant qu’ hommes et femmes.
L’Assemblée générale n’a jamais reconnu “l’orientation sexuelle et l’identité de genre” en tant que catégorie de non-discrimination. Le droit international ne reconnaît pas non plus le concept “transgenre”.
Le rapport de Madrigal-Borloz est un document ambitieux qui n’a aucune force en droit mais qui sera certainement utilisé par d’autres acteurs des Nations Unies pour faire progresser ces idées. Il peut également être utilisé par les gouvernements nationaux pour rendre même illégal la critique de l’idéologie du genre.
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