L’OMS annonce un plan pour intégrer l’idéologie du Genre
WASHINGTON, D.C., 22 juillet (C-Fam) L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a annoncé qu’elle mettait à jour son manuel sur “l’intégration du Genre” affirmant que “l’identité de genre existe comme un continuum et que le sexe n’est pas limité aux hommes ou aux femmes”.
Le manuel a été mis à jour pour la dernière fois en 2011, et l’OMS le met à jour à la “lumière des nouvelles preuves scientifiques et des progrès conceptuels sur le genre, la santé et le développement”. La description des domaines d’intervention du nouveau manuel ne mentionne cependant pas de nouvelles preuves scientifiques, mais illustre plutôt le changement politique qui s’est produit au cours de la dernière décennie, du moins dans les cercles d’élite.
Le processus de mise à jour du manuel, qui se déroulera en partenariat avec l’Institut International pour la Santé Mondiale de l’Université des Nations Unies (United Nations University International Institute for Global Health), comprendra une période de commentaires et de contributions d’autres parties prenantes au cours de cet été et de cet automne. Sur la base de la description du projet, bon nombre des éléments les plus controversés sont déjà inclus dès la conception, y compris un accent sur «l’intersectionnalité» entre différentes catégories d’identité avec un accent sur la dynamique du pouvoir, qui prend racine dans les études féministes marxistes.
De même, son objectif « d’aller au-delà des approches binaires concernant le genre et la santé afin de reconnaître le genre et la diversité sexuelle » ne semble pas ouvert à la discussion ou la critique.
Dans la mesure où ces questions sont politiques plutôt que scientifiques ou médicales, elles découlent de processus politiques extérieurs à la structure démocratique et consensuelle qui a produit les documents fondateurs de l’ONU par le biais de négociations au sein de l’Assemblée Générale et d’autres organismes. Au contraire, ils trouvent leur origine dans le travail de groupes d’activistes et d’experts des droits de l’homme n’ayant essentiellement aucun comptes à rendre, qui partagent souvent des liens étroits avec ces groupes, lesquels sont tous financés par une minorité de riches pays donateurs et de philanthropes milliardaires.
La politisation de l’OMS sur les questions sociales s’est accélérée ces dernières années, alors qu’elle a publié une mise à jour radicale de ses directives sur l’avortement appelant à la suppression de tous les obstacles – y compris l’objection de conscience – à l’accès à l’avortement pour quelque raison que ce soit. Encore une fois, le financement et le soutien ont été fournis par des groupes d’activistes pro-avortement.
L’OMS a également mis à jour son manuel de diagnostic pour supprimer le “transsexualisme” de son chapitre sur les troubles de santé mentale et déplacer “l’incongruité du concept de genre” dans un nouveau chapitre sur la santé sexuelle. Cela est arrivé après une pression intense de la part d’activistes transgenres qui voulaient éviter la stigmatisation d’être diagnostiqués comme victime d’un trouble, tout en voulant toujours pouvoir obtenir un diagnostic afin d’obtenir des traitements «confirmant le genre» tels que les traitement hormonaux et les chirurgies – et faire en sorte que leur assurance ou le service national de santé en paient le coût.
L’ONU a défini le « genre » au cours de négociations par le passé. Lors de la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes de Pékin en 1995, le mot n’a été accepté dans le document final que s’il était défini selon son « usage ordinaire et généralement accepté ». Le Statut de Rome de 2000 de la Cour pénale internationale stipule que le « genre » fait référence aux deux sexes, masculin et féminin, dans le contexte de la société. Même le manuel de 2011 de l’OMS, qui sera bientôt remplacé, définissait le genre comme faisant référence “aux caractéristiques socialement construites des femmes et des hommes”.
Il peut être utile pour les gouvernements nationaux et les membres de la société civile de participer à l’appel à contributions de l’OMS, ne serait-ce que pour émettre des objections à un résultat prédéterminé. Néanmoins, l’OMS a une fois de plus signalé sa volonté de suivre non pas la science, ni le consensus des gouvernements qui lui confient son mandat, mais plutôt les positions les plus radicales des militants extrémistes du genre.
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