Les jeunes promeuvent le wokisme à la Conférence des Nations Unies

By Craig-Austin Rose

NEW YORK, le 28 avril (C-Fam) Depuis quelques décennies, les ONG de gauche et les agences des Nations Unies ont payé tous les frais pour que jeunes viennent à l’ONU s’endoctriner. Des tables rondes sont tenues, des documents sont rédigés. Cela s’est produit encore cette semaine. Un Forum des jeunes des Nations Unies a réuni des « guerriers du climat » du monde entier, cette fois pour promouvoir les Objectifs de développement durable (ODD).

Le Forum des jeunes de l’ECOSOC (Conseil Economique et Social de l’ONU) a mis en vedette de jeunes guerriers de la justice sociale et des défenseurs des Nations Unies qui sont tous désemparés par le fait que le monde arrive à une impasse au sujet du « changement climatique », de l’inégalité des sexes et de l’eau. Le document inéluctable, Notre Programme Commun, dit que la jeunesse est le principal moyen de mise en œuvre des ODD.

« Les jeunes personnes critiques sont devenus un moteur du changement sociétal grâce à la mobilisation sociale – poussant vers l’action climatique, recherchant la justice raciale, promouvant l’égalité des sexes et réclamant la dignité pour tous… En pronant leur inclusion active dans les espaces politiques, les jeunes fournissent des perspectives diverses qui améliorent et éclairent les décisions critiques. »

Les principaux jeunes conférenciers du forum ont été triés sur le volet par l’ONU et promus « jeunes leaders des ODD ». Lors d’une table ronde ministérielle avec des représentants des pays, Alejandro Daly, militant vénézuélien, a souligné la nécessité de ce qui est le plus récent mot à la mode pour les masses woke, l’intersectionnalité. Il a dit aux ministres : « Nous sommes jeunes, nous sommes indigènes, nous sommes bruns, noirs, nous sommes queers » et notre monde futur doit être « meilleur que le monde que nos parents nous ont tristement donné. » Un militant transgenre a suggéré aux ministres d’avoir une « stratégie de financement LGBTQ+ spécifique pour les pays » pour inclure les activistes gays/trans dans l’élaboration des politiques.

Une « défenseur des droits de l’enfant » de carrière était âgée de seulement 11 ans. Faatiha Ayaat s’est adressée à un plenum sur le droit d’accéder aux ressources de menstruation “WASH”. WASH (Eau, Assainissement et Hygiène) est un terme fourre-tout pour les installations d’eau et d’hygiène qui comprennent des politiques hautement litigieuses et dont il a été souvent question au forum. Qu’ils le sachent ou non, Fatihaa et d’autres jeunes activistes des Nations Unies défendent les politiques de l’ONU ancrées dans l’idéologie sexuelle. Les documents contenant les protocoles WASH et les données de l’UNESCO, de l’OMS, de l’USAID et d’autres agences caractérisent les menstruations pour inclure de nouvelles catégories de genre. Dans un document de l’UNICEF, les « menstruateurs » sont “ceux qui ont des menstruations et donc des besoins en matière de santé et d’hygiène menstruelles – y compris les filles, les femmes, les personnes transgenres et non binaires”.

Un message clé et troublant des dirigeants était un appel à chaque jeune à endosser le rôle de militant pour le climat et le genre afin de prévenir la crise climatique imminente et les violations des droits de l’homme. Un responsable de la jeunesse brésilienne a déclaré à l’auditoire que les jeunes sont responsables « d’établir de nouvelles formes de gouvernance mondiale », de garantir les propres droits de chacun et d’incarner des « solutions » aux problèmes des générations précédentes. Autres admonestations incluses, « le changement est à venir. Prendrez-vous part à ce changement, ou non? », et, « nous savons tous comment lutter contre la crise climatique, mais combien luttent réellement contre elle? Levez la main et dites ‘non’ à la crise climatique! »

Le Forum des jeunes de l’ECOSOC a servi de suivi à la conférence des Nations Unies sur l’eau et de réunion préparatoire pour le Sommet sur les ODD en septembre 2023. Bien qu’il n’y ait pas eu de négociations officielles, les messages des jeunes et les priorités issus du forum devraient figurer dans la Déclaration politique du Sommet sur les ODD.

Comme il s’agissait d’une réunion des Nations Unies, organisée par la gauche, les voix adverses étaient introuvables.