Une politique pro-vie unilatérale dès le premier jour de Trump

By Austin Ruse

WASHINGTON D.C, 8 novembre (C-Fam) Le président élu Donald J. Trump peut faire beaucoup pour réparer les remparts pro-vie et pro-famille en réalisant de grands progrès sur la sphère internationale. Comme vous vous en souvenez, il a mis en colère pas mal de nos collègues lorsqu’il a semblé abandonner la cause pro-vie pendant la campagne.

Ce n’est pas vraiment une nouveauté chez les présidents républicains. Ils ont utilisé les efforts déployés au niveau international pour compenser les lacunes sur le plan national. Trump devrait envisager cette approche dès le premier jour.

Voici plusieurs idées qu’il devrait adopter.

Nommer des dirigeants concernant la politique pro-vie à des postes clés au Département d’État et à la Maison Blanche. Les postes clés de direction du Département d’État doivent être occupés par du personnel pro-vie engagé qui puisse mettre en œuvre une éthique pro-vie dans la diplomatie américaine et l’aide étrangère.

Ces postes incluent, sans s’y limiter : Secrétaire d’État, Administrateur de l’USAID, Ambassadeur des États-Unis auprès de l’ONU et de Genève, Ambassadeur (drice) itinérant (e) pour les questions mondiales relatives aux femmes, Ambassadeur auprès du Conseil économique et social de l’ONU et Ambassadeur (drice) itinérant(e) pour la sécurité sanitaire et la diplomatie mondiale.

Deux nouveaux postes sont nécessaires : Envoyé spécial pour la vie et la famille au Département d’État et Assistant adjoint du président pour la politique de la vie et de la famille.

Rétablir la protection de la vie dans l’aide à la santé mondiale (PLGHA, connue familièrement sous le nom de politique de Mexico) et l’étendre à toute l’aide étrangère. Cette politique s’appliquait à l’origine uniquement au financement de la planification familiale, mais lors de sa première administration, le président Trump a émis un décret pour l’appliquer plus largement. Cependant, elle était trop étroitement conçue pour ne concerner que la « santé mondiale ». Cela a permis aux groupes pro-avortement de recevoir des millions de dollars d’autres sources de fonds fédéraux. Le nouveau décret doit être étendu pour couvrir TOUTE l’aide étrangère.

Modifier les instructions aux diplomates américains (chef de délégation) pour refléter les lignes rouges pro-vie. Le décret présidentiel rétablissant la politique de Mexico doit également ordonner au secrétaire d’État américain de demander aux diplomates américains d’utiliser la voix, le vote et l’influence du gouvernement américain pour faire progresser la protection de la vie, conformément aux obligations du gouvernement américain dans le cadre de divers instruments auxquels les États-Unis ont souscrit.

Ces instructions doivent être envoyées à toutes les ambassades américaines au niveau chef de délégation afin de garantir que la position pro-vie de l’administration soit communiquée dans les forums multilatéraux et aux capitales étrangères respectives, et que les subventions pluriannuelles existantes émises par les missions de l’USAID soient examinées et révisées pour refléter une éthique pro-vie. Toutes les ambassades doivent fournir la preuve que ces priorités ont été communiquées aux ministres des Affaires étrangères des pays respectifs.

Annuler tous les décrets et stratégies qui promeuvent l’avortement et l’idéologie du genre. Le décret présidentiel rétablissant la politique de Mexico doit également révoquer les décrets présidentiels sur la politique étrangère qui promeuvent l’avortement et l’idéologie du genre. En outre, il devrait ordonner au secrétaire d’État américain et à l’administrateur de l’USAID d’annuler et de remplacer toutes les stratégies et politiques du département d’État et de l’USAID qui promeuvent l’avortement et l’idéologie du genre.

Le décret exécutif doit spécifiquement ordonner au conseiller juridique du département d’État américain de publier une directive sur l’avortement en droit international conforme à une interprétation textuelle et originelle des obligations du gouvernement américain en vertu du droit international.

Rejoindre et élargir la Déclaration de consensus de Genève. Le décret exécutif rétablissant la politique de Mexico doit indiquer que le gouvernement américain est signataire de la Déclaration de consensus de Genève et exiger que le secrétaire d’État américain et l’ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies envoient un avis de la liste actuelle des signataires au secrétaire général de l’ONU pour transmission à tous les États membres de l’ONU sur une base annuelle.

Les États-Unis devraient s’efforcer d’accroître le nombre de membres et l’influence du GCD (Geneva Consensus Declaration), conformément au travail du HHS (US Department of Health – Département US de la Santé) sous l’administration Trump, notamment en organisant des événements publics à Washington D.C., au siège de l’ONU et dans d’autres capitales, en recrutant de nouveaux membres et en coordonnant des déclarations communes dans les forums multilatéraux.