Affrontement sur la Censure aux Nations-Unies

By Stefano Gennarini, J.D.

NATIONS-UNIES, 7 novembre (C-Fam) Les États-Unis et les gouvernements européens s’affrontent sur la censure dans une résolution des Nations-Unies.

Une résolution actuellement débattue par l’Assemblée Générale focalise « la désinformation et les propos haineux. » L’Administration Trump considère ceci comme la promotion de la censure au niveau international et national. Le langage avait été introduit dans les résolutions des Nations-Unies sur l’initiative de l’administration Biden.

Les européens et d’autres gouvernements occidentaux soutiennent la censure du langage. La résolution oblige les gouvernements et les agences internationales à imposer une censure standardisée sur toutes les plateformes et de programmer l’intelligence artificielle de façon à concevoir uniquement des propos politiquement corrects concernant des thèmes comme l’identité du genre, le climat ou l’émigration.

Bien que l’administration Trump ait fait des progrès en démantelant le complexe industrialisé de la censure chez elle, il reste encore beaucoup à faire pour vaincre les tentatives de la censure mondialisée.

Des programmes de censure sont toujours en cours sous l’égide des accords des Nations-Unies précédemment approuvés par l’administration Biden, comprenant le Pacte pour le Futur, le Compact Numérique Globalisé et plusieurs résolutions des Nations-Unies, y compris une résolution des Nations-Unies sur les Droits de l’Homme et les Technologies Numériques qui est maintenant en train d’être renégociée et qui devrait être votée au plus tard la semaine prochaine.

La résolution sur les Droits de l’Homme et les technologies numériques interpelle les sociétés de l’informatique pour concevoir un modèle de réseaux sociaux et d’intelligence artificielle appliquée qui évite que « les algorithmes et les systèmes de classification laissent s’amplifier la désinformation et les discours chargés de haine, » et sollicite que ces sociétés de technologies informatisées adoptent « des dispositions et des règlementations pour contrecarrer la désinformation. » La résolution proposée dit que les États ont la responsabilité d’adopter des lois pour censurer afin «de contenir la prolifération de la désinformation, qui peut se projeter et s’élargir pour tromper, violer et abuser des droits de l’homme. » Il est également demandé aux gouvernements de travailler avec les Nations-Unies, les sociétés de technologies informatisées et le monde académique pour concevoir un système de censure intégral.

Le langage de la résolution se conforme à la trace sur celui du régime de censure élaboré par l’Union Européenne. Le Traité sur les utilisations numériques de l’Union Européenne et la Loi de l’Union Européenne sur l’intelligence artificielle régissent la censure en Europe. Ces lois de l’Union Européenne imposent aux sociétés des services informatisés de censurer toute opinion qui conteste les priorités politiques de la Commission de l’Union Européenne sur le climat, l’idéologie du genre et l’émigration.  Les outils de la censure visent l’équilibre des contenus, la démonétisation, le contrôle des faits et la filtration de l’information.

L’Administration Trump a critiqué ce système de censure en de multiples occasions à cause de son impact sur les Américains et les sociétés technologiques américaines. L’été dernier, Reuters a reporté que l’administration augmente même les sanctions contre les autorités européennes qui appliquent les lois européennes draconiennes sur la censure.

Les règlementations sur la filtration ancrées dans le Traité de l’Union Européenne sur les utilisations numériques et les règlementations sur l’intégrité de l’information de l’Union Européenne sont semblables aux mesures prises par l’administration Biden pour censurer les américains jusqu’à tout récemment Selon les révélations communiquées par le Sous-comité parlementaire sur la militarisation du Gouvernement fédéral, des dizaines de millions d’américains ont été censurés pour avoir partagé des opinions jugées politiquement contraires à l’administration Biden.

Parmi les opinions censurées on trouve des critiques sur l’élection américaine de Biden en 2020 et des contestations sur l’objectivité des décisions prises pour le COVID-19, tel que les contrats pour les vaccins. La toile de la censure mise en place par l’administration Biden prévoyait des pressions directes sur les réseaux sociaux pour censurer les américains aussi bien qu’une censure indirecte par le biais d’agences de contrôle, des agences de presse et des partenariats entre les sociétés de technologies informatisées et les universités. Ces règlementations de censure sont allées jusqu’à bannir Donald Trump sur les principales plateformes des réseaux sociaux en Janvier 2020.