Conférence Historique sur la Famille à l’ONU

By Iulia-Elena Cazan

NATIONS UNIES, 26 septembre (C-Fam) Pendant un événement pro-famille historique  parallèle de l’Assemblée Générale des Nations Unies, des gouvernements ont averti que la famille est « assiégée  » par l’idéologie du genre,  l’individualisme, une morale sexuelle laxiste, la guerre, et les menaces économiques.

L’évènement « Meilleurs ensemble : une solidarité mondiale enracinée dans la famille » a été conçu par le gouvernement de Turquie, avec une trentaine d’autres gouvernements, dont le Qatar, le Nigeria, l’Azerbaïdjan, la Serbie, la Hongrie, la Russie, et le Belarus, ainsi qu’une coalition gouvernementale appelée le Groupe des Amis de la Famille. Family Watch International et C-Fam, l’éditeur du Friday Fax, ont co-organisé l’évènement.

Emine Erdoğan, la Première Dame de Turquie, a émis un appel à « de nouvelles initiatives mondiales » pour protéger la famille.  « Aujourd’hui, malheureusement, la famille se trouve assiégée de toutes parts. Elle est confrontée à de nouveaux défis tels que le changement climatique, les guerres, la culture populaire, l’industrie, et des efforts pour brouiller les différences sexuelles, et tout cela ébranle profondément les fondations de cette institution vitale » a expliqué Ms. Erdoğan.

Ms. Erdoğan a déploré le fait que notre monde devient « plus vieux » et « plus isolé ». Elle a dit que c’est « plus qu’un défi démographique, c’est une question de civilisation et de durabilité » et a engagé l’ONU à « adopter le renforcement de la famille comme une politique à part entière. »

​Le Ministre de la Famille et des Services Sociaux de Turquie, Mahinur Özdemir Göktaş, a dénoncé la façon dont « des modes idéologiques visant à éradiquer les différences biologiques érodent les valeurs familiales.”

« Les comportements imposés par la vie moderne font penser que fonder une famille est une corvée. Toutes ces dynamiques font augmenter le nombre de familles nucléaires et monoparentales et diminuer le nombre d’enfants », a poursuivi Ms. Göktaş.

S’exprimant au nom du Groupe des Amis de la Famille, une coalition de l’ONU de plus de 27 pays déterminée à protéger la famille, Buthaina Bint Ali Al Jabr Al Nuaimi, le Ministre du Développement Social et de la Famille du Qatar, a demandé que « des efforts collectifs et des partenariats efficaces » soient investis dans la famille.

Le Ministre des Affaires Étrangères et du Commerce de Hongrie, Péter Szijjártó, a regretté la difficulté de simplement mentionner la famille en politique mondiale. « Ainsi, je voudrais saisir cette opportunité de clarifier dès le début ce que nous, en Hongrie, nous appelons une famille. Pour nous une famille, c’est un père, une mère, et des enfants. Et pour le préciser pour l’Europe, la mère est une femme, le père est un homme », a-t-il dit.

Claudia Zobolova-Skayanova, Représentante Permanente Adjointe de Russie, a aussi clarifié qu’en Russie, le mariage est défini comme « une union entre un homme et une femme. »  Ms. Skayanova a prévenu que les efforts au niveau national pour protéger la famille « ne suffisent pas » mais que les défis mondiaux affectant la famille « nécessitent une action urgente et la solidarité de toute la communauté internationale ».

Stefano Gennarini, Expert Juridique de C-Fam, a affirmé que « le discours officiel occidental sur la famille rend très complexe de parler de la famille ici à l’ONU. Il y a des points de vue profondément différents. Certains argumentent en faveur de ce qu’ils appellent les familles arc-en-ciel. D’autres disent que la famille n’est pas un sujet de droits humains et qu’il n’y a pas de définition internationale de la famille. »

Sharon Slater, Presidente de Family Watch International, a critiqué certains programmes de planning familial de l’ONU qui « planifient la fin de l’existence de la famille ». Déplorant l’absence d’un fonds de l’ONU dédié à la famille, Ms. Slater a proposé la création d’un tel fonds qui utiliserait une « optique d’impact sur la famille ».

Douglas Sylva, Membre du Conseil de C-Fam, qui a présidé l’un des comités d’experts, a déclaré : « cet événement est vraiment historique. C’est le tout premier événement parallèle en faveur de la famille organisé pendant les débats de haut niveau de l’Assemblée générale. Quand je suis arrivé à l’ONU il y a plus de 20 ans, un tel événement aurait été presque impensable. Beaucoup de pays étaient réticents à parler pour la famille ».