Des responsables du monde entier affirment que les Droits de l’Homme font fausse route
NEW YORK, 24 novembre (C-Fam) Des responsables gouvernementaux et de la société civile de 40 pays se sont rencontrés au siège des Nations Unies la semaine dernière pour commémorer le 75e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Convoqués par le Réseau Politique pour les Valeurs, la plupart des intervenants ont principalement tiré la sonnette d’alarme sur le fait que les Nations Unies avaient jusqu’à présent dérivé de la vision originelle de droits de l’homme universels.
Jose Antonio Kast, Président du Réseau Politique pour les Valeurs, a affirmé que le Sommet répond au besoin d’un dialogue sur les droits de l’homme fondé sur la raison et le sens commun, spécialement dans un climat social dominé par la « cancel culture » et un dénigrement public persistant des dirigeants pro-vie et pro -famille.
Rodrigo Ivan Cortes, ancien parlementaire mexicain poursuivi pour avoir « megenré » son collègue représentant au congrès, a souligné que son procès reflète le danger de la discrimination au nom de la non- discrimination et des droits humains.
Le consensus principal parmi les intervenants s’est établi sur le fait qu’être pro-vie et pro famille correspond précisément à l’intention des fondateurs des Nations unies, et que la rhétorique « anti droits » prend naissance quand des partisans progressistes interprètent la Déclaration pour lui faire dire quelque chose d’incompatible avec l’intention initiale.
Brett Schaefer, Senior Chargée de Recherche à la Fondation Héritage, a dit que « la DUDH est soumise à l’assaut… de soi-disant défenseurs des droits de l’homme aux Nations Unies qui cherchent à élargir le nombre de droits humains et à déformer leurs interprétations dans des voies qui n’avaient jamais été envisagées par ceux qui ont rédigé la DUDH. »
Schaefer a précisé qu’ajouter plus de droits à la Convention détourne l’attention et les ressources et ne contribue pas à la justice. « En donnant la priorité aux droits fondés sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, l’administration Biden accorde moins de temps à encourager les droits fondamentaux et les libertés de base.» Schaefer a également remarqué qu’ajouter plus de droits aboutira inévitablement à un conflit entre droits et a demandé, « Comment un droit à l’avortement peut-il… ne pas intrinsèquement entrer en conflit avec le droit à la vie ? »
Jay Richards de la Fondation Héritage et Neydy Casillas du Centre Mondial pour les Droits de l’Homme ont dit que la tendance actuelle à formuler de simples « biens » et « souhaits » comme des droits dégrade le caractère et la valeur des droits humains fondamentaux.
Sharon Slater, Présidente de Family Watch International, a montré que plusieurs mécanismes et instances de contrôle aux Nations Unies menacent le sens originel de la DUDH. Le Comite des Droits de l’Enfant, par exemple, affirme que les enfants ont droit à « l’ éducation sexuelle…sans la permission parentale » tandis que l’Article 26 de la DUDH affirme qu’il appartient prioritairement aux parents de choisir l’éducation de leurs enfants.
Stefano Gennarini, Vice-President des Études Juridiques à C-Fam ( éditeur du Friday Fax), a averti que l’idéologie de genre et la redéfinition de la famille imprègnent le système des Nations Unies. Gennarini a dit que les agences des NU ainsi que d’autres « experts » aux NU définissent l’avortement comme un « droit à la vie », la famille comme une « pénible construction occidentale », et la maternité comme un « stéréotype négatif pour les femmes. »
Nikolas Ferreira, membre du Parlement au Brésil et Lila Rose, Présidente de Action Vivre, parmi d’autres, ont réitéré la nécessité pour les responsables politiques et de la société civile socialement conservateurs de renouveler leurs efforts et de se mobiliser pour la vérité, la vie et la famille, localement et à l’intérieur des forums multilatéraux.
Jose Antonio Kast a conclu le Sommet par un appel à plus d’optimisme quant à la défense de la compréhension originelle de la DUDH, « Nous devons être positifs. Nous ne sommes pas dans les tranchées. Nous sommes dans un champ ouvert, proclamant de bonnes idées et de bonnes nouvelles. »
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