L’ambassadeur du président Trump à l’ONU donnera la priorité à la réforme
WASHINGTON, D.C. le 24 janvier (C-Fam) Suite à son audition de confirmation au Sénat mardi, la représentante Elise Stefanik est en bonne voie pour devenir l’ambassadrice du président Donald Trump auprès de l’ONU. Conformément au programme du président « L’Amérique d’abord, la paix par la force », Mme Stefanik a promis d’évaluer soigneusement « chaque agence de l’ONU pour déterminer si ce qu’elle fait est bénéfique pour l’Amérique ».
À l’instar de Mme Stefanik, de nombreux sénateurs de la commission des affaires étrangères ont exprimé leur inquiétude quant au fait que le système des Nations unies ne remplit pas sa mission. « La grande majorité du peuple américain ne reconnaît pas la détérioration qui s’est produite aux Nations unies et la façon dont elles se sont éloignées de leurs objectifs initiaux », a déclaré le sénateur James Risch (R-ID), président de la commission. « Les Nations unies ont été fondées pour être une force de paix et de stabilité dans le monde, un objectif admirable. Elle ne fonctionne pas.
Néanmoins, les États-Unis restent le principal bailleur de fonds du système des Nations unies, avec 22 % de son budget ordinaire et 25 % de son budget de maintien de la paix. Mme Stefanik s’est engagée à veiller à ce que « nous soyons de bons gestionnaires de l’argent des contribuables » et à financer « des programmes fondés sur l’État de droit ».
La question de l’avortement n’a pas été explicitement soulevée lors de l’audition, mais elle reste l’un des domaines dans lesquels le système des Nations unies s’est écarté de ce qui a été convenu par ses nations membres, qui ne l’ont jamais accepté comme un droit de l’homme. Cependant, de nombreuses agences des Nations unies, dont le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont une longue histoire de promotion agressive de l’avortement, tout comme les comités d’experts et les rapporteurs des organes des Nations unies chargés des droits de l’homme.
Toute tentative sérieuse de réforme de l’ONU impliquerait que les agences agissent dans le cadre de leur mandat. Lorsqu’on lui a demandé quelles étaient les agences qui, selon elle, fonctionnaient bien, Mme Stefanik a cité le Programme alimentaire mondial et l’UNICEF, qui fonctionnent tous deux sous l’égide des États-Unis. Toutefois, l’UNICEF s’est associé à d’autres agences des Nations unies pour promouvoir l’éducation sexuelle complète et la transition des jeunes vers le genre, et a participé à la corruption du programme « L’éducation ne peut attendre », qui offre une éducation aux enfants des régions touchées par une crise.
La sénatrice Jeanne Shaheen (D-NH), fervente partisane du droit à l’avortement et membre minoritaire de la commission, a exhorté Mme Stefanik à soutenir l’UNFPA. Le président Trump a supprimé le financement de l’agence controversée au cours de son premier mandat. Mme Stefanik a répondu qu’elle était « déterminée à procéder à un examen de l’UNFPA » et a cité ses antécédents solides en matière de défense de la santé des femmes, notamment en s’attaquant à la mortalité maternelle, en garantissant des soins prénataux et post-nataux et en réduisant la malnutrition. L’administration Biden a augmenté de manière drastique le financement de l’UNFPA à plus de 300 millions de dollars en 2022 et 2023 sans l’approbation du Congrès.
La suppression du FNUAP serait conforme à la priorité de M. Trump d’éliminer les dépenses fédérales excessives, notamment « les plus de 500 milliards de dollars de dépenses fédérales annuelles qui ne sont pas autorisées par le Congrès ou qui sont utilisées d’une manière que le Congrès n’a jamais voulue ».
Le décret sur la « réévaluation et le réalignement de l’aide étrangère des États-Unis » offre l’un des signaux les plus clairs à ce jour que la Maison-Blanche de Trump considère l’aide étrangère des États-Unis comme un champ de bataille politique et culturel où elle doit éradiquer les politiques et les programmes progressistes.
« L’industrie et la bureaucratie de l’aide étrangère des États-Unis ne sont pas alignées sur les intérêts américains et, dans de nombreux cas, sont contraires aux valeurs américaines. Ils servent à déstabiliser la paix mondiale en promouvant des idées dans les pays étrangers qui sont directement contraires à des relations harmonieuses et stables à l’intérieur des pays et entre les pays », affirme l’ordonnance.
La confirmation de Stefanik au poste de ministre semble se faire sans difficulté. Cette New-Yorkaise de 40 ans a été la plus jeune femme élue au Congrès en 2014 et serait la première ambassadrice de l’ONU nommée directement par le Congrès. Malgré son ascension rapide, Mme Stefanik a souligné que « de tous les titres que j’ai détenus […], mon titre le plus important est celui de mère ». Il sera difficile de mettre en pratique ce sentiment à l’ONU pour défendre la famille. Mme Stefanik apprendra rapidement que les débats les plus brûlants à l’ONU portent sur la vie et la famille.
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