Le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies prépare une liste noire mondiale des « groupes de haine anti-LGBT »

By Rebecca Oas, Ph.D. | February 12, 2021

NEW YORK, 12 février (C-Fam). Le bureau des droits de l’homme des Nations Unies recueille les noms de toute personne qui s’oppose de quelque manière que ce soit à l’agenda LGBT.

Les politiciens, les chefs religieux et les organisations du monde entier qui défendent la vie et la famille seront probablement mis sur une liste noire par le bureau des droits de l’homme de l’ONU. Cette nouvelle mesure radicale peut être utilisée pour imposer des sanctions aux défenseurs de la famille et les exposer à des attaques terroristes.

« Quels sont les principaux acteurs qui soutiennent que les défenseurs des droits humains des personnes LGBT favorisent une soi-disant “idéologie de genre” ? » lit-on dans un appel à contributions, largement rédigé par le bureau des droits de l’ONU, publié le mois dernier, principalement adressé aux groupes LGBT.

Dans l’objet, énoncé en termes vagues, le bureau des droits des Nations Unies demande également des exemples « d’expressions publiques ou de déclarations de dirigeants politiques et/ou religieux » qui contestent les droits des LGBT. « »Quels sont leurs principaux arguments ? » demande le bureau des droits de l’ONU. « Ont-ils réussi à faire régresser les droits humains des personnes LGBT ? Leurs stratégies ont-elles également eu un impact direct ou indirect sur les droits humains des femmes et des filles ? » ajoute-t-il.

L’appel à contribution du bureau des droits de l’ONU dénigre les défenseurs de la vie et de la famille qui contestent « l’idéologie du genre » en les présentant comme des théoriciens du complot. Il prend pour acquis que « la théorie du genre » n’est pas une idéologie, mais une vérité incontestable. Les « significations » attachées au sexe et au genre sont « socialement construites », selon lui.

Contrairement à cette véritable théorie du genre, il demande des détails sur les « récits » des groupes pro-vie et pro-famille qui s’opposent à l’idéologie du genre. Ces récits, selon le bureau des droits des Nations Unies, sont « utilisés pour alimenter la violence et la discrimination fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, et leur impact particulier sur les droits sexuels et reproductifs ».

Le bureau des droits des Nations Unies se concentre particulièrement sur les religions des groupes pro-vie et pro-famille.

Il demande tout « exemple où le concept de genre a été utilisé dans des récits religieux ou des récits de tradition, de valeurs traditionnelles ou de protection de la famille » en opposition aux nouvelles lois et politiques LGBT.

Et il demande des informations sur les protections de la liberté de religion, de conviction ou de conscience qui limiteraient « la jouissance des droits de l’homme (y compris les droits sexuels et reproductifs) des personnes LGBT ». Le bureau des droits de l’ONU se réfère même à l’objection de conscience comme à une simple « pensée » au lieu d’un droit de l’homme fondamental qui peut être revendiqué.

Les contributions fournies au bureau des droits de l’homme des Nations Unies seront utilisées dans le prochain rapport de l’expert indépendant des Nations Unies sur la protection contre la violence et la discrimination fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève.

Le tsar LGBT des Nations Unies semble adopter l’approche du Southern Poverty Law Center, qui consiste à créer une liste de « groupes haineux ». La liste haineuse du Southern Poverty Law Center a été notoirement utilisée par le terroriste domestique Floyd Corkins lors d’une attaque armée contre le Family Research Council en 2015. L’utilisation de ces listes haineuses a été largement critiquée.

Les Démocrates ont présenté l’année dernière un projet de loi au Congrès américain pour créer une semblable liste noire internationale, appelée Global Respect Act, imposant des sanctions à tous les étrangers qui s’opposent aux droits des LGBT.

Ce n’est pas la première fois que l’expert LGBT de l’ONU tente de se concentrer sur la religion. Dans un rapport de 2019, il a appelé les États à « prendre des mesures décisives » contre les chefs religieux qui s’opposent aux droits des LGBT.