Le Bureau des droits de l’homme promeut son idéologie des droits de l’homme

By Austin Ruse

GENÈVE, 7 novembre (C-Fam) Il y a deux semaines, la Haute Cour de Singapour décidait que le ban contre l’homosexualité était conforme à la Constitution.

Les plaignants, un homme surpris en flagrant délit avec un autre homme dans des toilettes publiques et un couple homosexuel, on porté plainte pour discrimination et arrestation arbitraire, considérant que le ban constituait une violation du droit constitutionnel à la vie privée. Ils réclamaient également la protection de leur « orientation sexuelle ».

En maintenant cette loi coloniale britannique vieille de 76 ans, la Cour déclarait qu’elle ne trouvait aucune protection de l’ « orientation sexuelle » dans la constitution, et que celle-ci n’incluait aucune protection des relations sexuelles entre personnes de même sexe. La Cour a conclut que les recours contre cette loi dépendaient du parlement, et qu’elle ne pouvait s’improviser « mini-législature ».

Immédiatement, le Bureau du Haut commissaire des droits de l’homme réagissait. Le porte parole du Haut commissaire déclarait « L’usage du droit pénal pour poursuivre les couples de même sexe à cause de leurs activités sexuelles consensuelles viole un nombre de droits de l’homme garantis par le droit international, dont le droit à la vie privée, le droit d’être libre de toute discrimination, l’interdiction de toute arrestation et détention arbitraire, et la protection de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre ».

Sans s’étendre sur la question de savoir si les lois interdisant la sodomie devraient exister ou non, l’idée selon laquelle le droit international inclut une catégorie protégeant « l’orientation sexuelle » n’a jamais été acceptée ni par les Etats signataires des traités de protection des droit de l’homme, ni par l’Assemblée générale, ou encore par le Conseil des droits de l’homme de l’Onu à Genève.

Certaines organisations non gouvernementales, avocats de gauches et membres de la communauté internationale, dont les institutions chargées du suivi du respect des droits de l’homme, ont poussé en vain ces protections. Aucune institution n’a accepté d’inclure l’ « orientation sexuelle » aux catégories protégées par la clause de non discrimination.

Les principes de Yogyakarta, un document militant rédigé par des organisations non gouvernementales, est l’un des principaux moteurs de ces efforts. Le document plaide en faveur d’une interprétation des traités incluant la protection de « l’orientation sexuelle ». Ce document n’a pourtant pas été reconnu par les institutions de l’Onu.

Les militants ont beaucoup de mal à introduire le terme d’ « orientation sexuelle » aux documents de l’Onu. Il n’est jusqu’aujourd’hui apparu que dans une résolution condamnant les exécutions sommaires, et deux résolutions de Genève commandant une étude sur la violence à l’égard des homosexuels..

La décision de la Haute Cour de Singapour et l’impuissance du Bureau du haut commissaire des droits de l’homme sont révélateurs de ce qui se passe sur le terrain pour les homosexuels. La cause LGBT n’est presque exclusivement le travail d’une minorité aux Etats-Unis, au Canada, et dans l’Union européenne. L’agenda LGBT se heurte à de puissantes résistances dans le monde entier. Pour preuve, seuls 19 Etats parmi les 220 listés par le CIA World Fact Book ont légalisé le « mariage » homosexuel.

Le terme d’« orientation sexuelle et identité de genre » est discuté par l’Assemblée générale dans sa résolution condamnant l’intimidation. Il est peu probable que le terme reste dans la résolution, puisque les délégations nationales ont compris que l’objectif réel était d’amorcer la protection d’un nouveau droit de l’homme aux « activités homosexuelles ».