Le Guatemala reconnu comme capitale pro-vie de l’Amérique latine

By Stefano Gennarini, J.D. | March 11, 2022

Le dévoilement du monument « Guatemala, lumière des nations » au Palais National de la ville de Guatemala.

GUATEMALA, le 11 mars (C-Fam) Des dirigeants religieux et des organisations pro-vie de tout le continent américain ont salué le Guatemala lors d’une cérémonie visant à reconnaître la petite nation d’Amérique centrale comme capitale pro-vie de l’Amérique latine.

« Pour vivre en paix, nous devons respecter la vie dès la conception. C’est ce qu’exige la Constitution », a déclaré le Président Alejandro Giammattei lors de l’événement de mercredi. « Quand nous avons la foi, c’est notre foi qui l’exige, pas seulement la loi », a-t-il dit avec émotion.

« Aujourd’hui, nous disons non à la guerre ! Oui à la paix ! Oui à la vie ! » s’est-il exclamé en se référant à la guerre en cours en Ukraine.

Au cours de la cérémonie, le Congrès guatémaltèque a déclaré le 9 mars Journée nationale pour la vie et la famille, et les Églises évangéliques ont déclaré le Guatemala capitale pro-vie de l’Amérique latine. Une sculpture commémorant Guatemala comme capitale Pro-vie d’Amérique latine fut dévoilée lors de la cérémonie, entièrement financée par Giammattei, et la cour du Palais National fut rebaptisée Cour pour la Vie pendant la cérémonie.

Bien que fortement critiqué par ses adversaires, Giammatei a émis une note conciliante dans ses remarques.

« C’est une journée pour être unis. Nous écoutons aussi les opposants. Mais nous demandons à tous les Guatémaltèques d’être unis dans la construction du pays. »

Plusieurs pasteurs des églises évangéliques, un imam et un rabbin ont remercié Giammattei lors de la cérémonie de mercredi. Le nonce apostolique au Guatemala, Francisco Montecillo Padilla, représentant personnel du Pape François dans le pays à majorité évangélique, a été très reconnaissant. « Nous ne devrions jamais nous lasser de présenter la vérité sur la famille telle que Dieu l’a voulue depuis le moment de la création, encore et toujours », a-t-il dit, ajoutant que cela impliquait d’aller à contre-courant de la culture dominante et exigeait « la patience, l’effort, le sacrifice et la recherche constante de la compréhension mutuelle. »

Giammattei est catholique mais bien aimé par les évangéliques pour son fort soutien à la vie et à la famille.

En 2019, son gouvernement a adopté une politique nationale qui favorise la protection de la maternité, des enfants à naître, renforce la vie familiale et fait la promotion des valeurs familiales. Il a également pris de fortes positions pro-vie à l’échelle internationale et aux Nations Unies, notamment en adhérant à la Déclaration du Consensus de Genève.

Il a parlé sincèrement de ses convictions pro-vie et de ses luttes politiques aux pasteurs de quatre cents églises évangéliques du Congrès ibéro-américain pour la vie et la famille, jeudi, qui se réunissaient en session plénière.

Giammattei, qui est atteint de sclérose en plaques et marche sur des béquilles, a eu une carrière fructueuse en tant que médecin, dans les affaires et au gouvernement. Mais il lutte contre sa maladie depuis très tôt dans sa vie. Il a dit qu’il a tenté de se suicider lorsqu’on lui a diagnostiqué la sclérose en plaques à l’âge de vingt-trois ans, pendant sa dernière année de médecine. Il a trouvé Dieu dans cette crise, quand il a cessé de protester contre Dieu et a commencé à demander à Dieu de lui révéler Son projet pour lui.

Giammattei a attribué l’opposition vicieuse à sa présidence à ses convictions pro-vie et pro-famille. Il a été maintenu en prison pendant dix mois par ses opposants politiques avant de pouvoir accéder à la présidence. La critique de sa politique ne réussit qu’à la confirmer, dit-il, ajoutant que malgré tous les ennuis qu’il a eus, il dort la nuit comme un bébé parce que sa conscience est en paix.

Les dirigeants pro-vie des Amériques assistaient à ces évènements.

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