Le lobby mondial de l’avortement s’attaque aux pays insulaires en développement
NEW YORK, 15 août (C-Fam) Les petites nations insulaires, particulièrement attachées à leurs traditions, jouent un rôle important mais manquant dans la stratégie mondiale de promotion de l’IVG. Une conférence de l’Onu prévue en septembre veut changer cela.
Le groupe des Etats des Petites Nations Insulaires en Développement, connu sous le cigle « SIDS » à l’ONU, continue à résister aux nouvelles politiques sociales radicales de l’ONU sur l’IVG et les droits des personnes homosexuelles ou transgenres. Mais cela pourrait changer bientôt, si la bureaucratie onusienne atteint ses objectifs lors de la conférence SIDS de Samoa, en septembre prochain.
Les îles en développement d’Asie, d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ont réussi à résister aux pressions de l’Onu et des riches pays occidentaux, qui cherchent à leur faire accepter l’homosexualité et l’avortement, et à faire changer leurs mœurs sexuelles traditionnelles.
Cependant, la conférence SIDS pourrait arriver à engager les Etats, au moins politiquement, à donner leur aval à l’avortement, aux contraceptifs dangereux, et à une libéralisation des mœurs sexuelles, peut-être même l’homosexualité.
Lors de la dernière rencontre préparatoire de la conférence SIDS au siège de l’Onu de juillet dernier, les îles ont succombé aux pressions favorables à l’inclusion d’une terminologie controversée associée aux droits abortifs ainsi qu’à une conception de la sexualité occidentale, qui conçoit celle-ci comme une activité sans conséquence et incontrôlable.
Aux dernières heures de la rencontre préparatoire au siège de l’Onu, les expressions « santé sexuelle et reproductive » et « droits reproductifs » ont été ajoutées au paragraphe 77(g) du projet de document du SIDS. Les « droits reproductifs » sont mal acceptés par les pays pro vie parce qu’ils impliquent que l’avortement est un droit. L’autre expression est également problématique.
La dernière fois que ces deux expressions ont été utilisées ensemble dans un accord officiel de l’Onu était en 1994, au document final de la Conférence internationale sur la population et le développement du Caire. A cette époque, les Etats membres de l’Onu se sont engagés à faire de l’avortement un élément de leur politique des droits sexuels et reproductifs.
Si la formule actuelle reconnaît que le statut légal de l’avortement relève de la législation nationale, l’inclusion de ces nouveaux termes présente implicitement l’avortement sous un œil favorable dans les pays où il est déjà légalisé. C’est pourquoi tant de pays ont ouvertement exprimé des réserves à propos de cette terminologie au Caire, et à chaque fois que ces termes ont été réintroduit dans des accords officiels.
Pourtant, ces petits pays dépendent pour leur survie des largesses des pays riches et des organisations internationales. C’est pourquoi les diplomates des pays riches ont forcé les diplomates des pays en développement à accepter leur propre terminologie.
Bien qu’il soit peu probable que le projet d’accord soit rouvert aux négociations lors de la conférence, il est possible qu’un petit groupe de pays déterminés réussissent à retirer cette terminologie controversée.
Si ces termes ne sont pas retirés, les pays aux législations protectrice du droit à la vie, qui résistent à l’initiation sexuelle précoce et protègent leurs valeurs traditionnelles, seront obligés d’introduire des réserves au document pour éviter de devenir des complices de l’avortement. La pratique des réserves officielles n’est généralement pas vue d’un bon œil, dès lors le retrait de ces termes est la meilleure solution à ce dilemme.
On compte plus de cinquante Etats parmi le groupe des SIDS des Nations Unies, organisation forte de 193 Etats membres. Si les pays du SIDS continuent à résister vaillamment à l’avortement, ils obtiendront une victoire aux répercussions immenses pour la cause mondiale de la dignité humaine, en particulier celle de l’enfant à naître.
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