Le nouveau Czar LGBT des Nations Unies provoque les Etats membres de l’ONU

By Stefano Gennarini, J.D. | December 9, 2016

NEW YORK, le 9 décembre (C-Fam) Alors que son poste est toujours en balance, le nouvel expert indépendant des Nations Unies pour les droits LGBT a lancé la semaine dernière pour son mandat de 3 ans un programme provocantf.

“Ce mandat concernera chaque pays sous le soleil et sous la lune”, aurait déclaré  le Professeur Thaï Vitit Luntarbhorn, allant plus loin dans la provocation des pays qui ont déjà promis de ne pas coopérer avec lui.

Son discours à la conférence internationale LGBT en Thailand a effectivement mené l’Assemblée Générale de l’ONU à devoir décider de le suspendre ou de le laisser promouvoir un large et éclectique évantail de mesures pour pousser le programme homosexuel au plan international.

Il ne s’est pas contenté de promettre de travailler à la réalisation de buts largement consensuels comme mettre un terme à la violence contre les personnes qui se reconnaissent comme LGBT, il a également présenté des objectifs qui ne jouissent pas d’appui politique même dans des pays socialement libéraux, comme la réduction des libertés religieuses et l’introduction de questions LGBT dans le programme des Nations Unies sur la paix et la sécurité.

Le programme de Muntarbhorn se résume en 5 points: décriminaliser la sodomie, empêcher les professionnels de la santé mentale de traiter l’homosexualité comme une maladie, en s’assurant que les documents légaux reflètent l’identité de genre subjective des personnes, en imposant l’acceptation sociale de l’homosexualité, y compris en s’opposant aux religions, et en endoctrinant les enfants et la société par une propagande à tous les niveaux.

Ses déclarations arrivent à un moment où l’Assemblée Générale envisage de mettre son mandat entre parenthèse jusqu’à ce qu’elle ait la possibilité de revoir la très récente décision des 47 membres influents du Conseil des droits de l’homme à Genève pour créer son poste. 23 états membres de l’ONU seulement on voté en faveur de son mandat à Genève. Une décision des 194 états membres de l’ONU réunis en en Assemblée générale pleinière à la fin de la semaine prochaine est attendue.

Ce mandat, actuellement formulé comme devant aborder le problème de ‘la violence et la discrimination motivés par l’orientation sexuelle ou l’identité de genre” a été taxé de vague, trop étendu, et pas aussi spécifique que les mandats de l’ONU sont tenus de l’être.

Au cours des cinq dernières années, les bureaucrates de l’ONU on concocté deux rapports sur le même thème, promouvant la reconnaissance légale des relations homosexuelles, les droits de l’identité transgenre, des protections spéciales dans des lois sur la criminalité, l’emploi, l’asile, et d’autres politiques controversées.

Il y a deux semaines, le Groupe des pays Africain a insisté durant un vote de commité très fermé qu’il n’y ait simplement pas de bases pour le mandat. Ils ont perdu par 84 votes contre 77 et 17 abstentions  ce qui inclut qu’au moins 18 pays interdisant la sodomie ont voté dans un sens qui va à l’encontre de leurs lois.

Beaucoup plus ont soutenu le mandat même s’ils n’étaient pas d’accord avec le programme en 5 points soutenu par Muntarbhorn. Les pays qui ont des lois spécifiques contre la descrimination LGBT mais ne reconnaissent pas les unions civiles homosexuelles ou l’adoption par des homosexuels sont de probables soutiens pour une révision future du mandat.

Même avant que le poste de Muntarbhorn ne soit mis en place en juin, alors qu’il a été engagé en septembre, les opposants à cette fonction disaient qu’il conduirait à accepter un programme large et non pas seulement centré sur la prévention de “la violence et la discrimination provoqués par l’orientation sexuelle et l’identité de genre” comme l’administration Obama et d’autres gouvernement occidentaux le prétendaient. Le nouveau plan en 5 points vient corroborer les pires craintes des opposants à ce poste