Le Projet de Loi International sur la Violences Contre les Femmes financerait les groupes militants en faveur de l’avortement à l’étranger
Le 3 janvier 2020 à Washington DC. En novembre dernier, les Démocrates de la Chambre des Représentants des USA ont à nouveau présenté l’Acte International contre les Violences faites aux Femmes (IVAWA), un projet de loi dont les introductions précédentes ont conduit à des débats animés sur les problèmes de l’avortement et du genre. Quelques semaines plus tard, un projet correspondant était introduit au Sénat.
En raison des inquiétudes au sujet de la question de l’avortement, le texte a été bloqué durant des années au Congrès. Ceci en dépit du grand soutien pour ses buts déclarés : la prévention de la violence contre, et la justice pour, les femmes et les filles.
Le texte de la Chambre se réfère de façon répétée à la “santé reproductive”, souvent utilisée comme euphémisme pour avortement. Il fait référence deux fois au Fond des Nations Unis pour les Populations (UNFPA), comme un important partenaire pour “atteindre les femmes et les filles victimes”. Les États-Unis, sous l’égide de l’administration Trump ont retiré les financements de l’UNFPA, qui est partenaire, avec des organisations pro-avortement comme la Fédération Internationale du Planning Familial (IPPF), et Marie Stopes International (MSI). De telles organisations seraient inéligibles au financement des aides américaines à l’étranger au titre de la protection de la vie dans la politique de santé mondiale de l’administration Trump.
Le texte de la Chambre demande aussi que les “analyses de genre” soient intégrées dans les stratégies de niveau national portées par des agences fédérales américaines comme l’USAID et le Département d’État. Il définit “l’analyse de genre” comme “l’examen de l’impact différentiel des politiques sur les genres différents “, laissant ouverte la possibilité d’une vue du genre non-binaire. Par contraste, la version du Sénat définit le terme comme “les fossés entre les hommes et les femmes.”
Le texte du Sénat est conduit par la sénatrice Jeanne Shaheen, qui a longtemps été l’avocate pour l’inclusion de l’avortement dans la programmation de santé mondiale.
Récemment, le sénateur Shaheen a menacé le passage de la loi relative aux crédits des opérations étrangères en introduisant des amendements promouvant l’avortement et l’homosexualité, ce qui s’oppose à une entente antérieure selon laquelle il n’y aurait pas de « pilule empoisonnée » dans le projet de loi.
L’inclusion d’une “analyse de genre” dans la loi sur l’Entreprenariat et l’autonomisation économique des femmes), votée l’année dernière, était sujette à controverse car elle renforçait les politiques de l’administration Obama qui sont toujours en vigueur. Ces politiques du genre sont utilisées par les agences fédérales et font autorité quant à la mise à disposition de la “santé reproductive” et de la contraception tout comme la programmation définie par les LGBT.
Le projet de loi proposé sur la violence sexuelle codifierait le Bureau des enjeux mondiaux liés aux femmes (GIWI), créé sous l’administration Obama, et en ferait le bureau principal dans les programmes relatifs à la violence sexuelle. Le bureau des femmes a canalisé des financements pour les programmes liés à la violence sexuelle vers des organismes non gouvernementaux à l’étranger qui pratiquent l’avortement et militent pour supprimer la protection légale des enfants à naître. On ne sait pas si les programmes du GIWI sont soumis à la politique de Mexico élargie.
Même si l’administration Trump définit une nouvelle politique du genre qui inverse les errements de l’ère Obama, la prochaine administration Démocrate pourrait revenir dessus, ou même de faire en sorte qu’ils soutiennent de manière plus agressive l’avortement et l’idéologie du genre. La seule façon d’empêcher ça serait de bloquer le passage de projets de lois qui contiennent des mandats pour les “analyses de genre”, tels que l’IVAWA, ou d’inclure dans le texte de la loi un langage qui codifie la Protection de la Vie dans la politique d’Assistance à la Santé Globale de l’administration Trump.
Anciennement connue sous l’appellation de politique de Mexico, cette norme empêcherait les financements fédéraux pour la santé dans le monde d’aller vers des organisations étrangères qui font la promotion ou fournissent l’avortement, comme le Planning Familial, et MSI.
L’Institut pro-avortement Guttmacher a approuvé l’IVAWA, soulignant qu’il “allait plus loin” que les versions précédentes en “reconnaissant le rôle important de la santé reproductive pour combatre la violence fondée sur le genre”, et en soutenant l’UNFPA.
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