Les boursiers d’Edmund Burke voient l’ONU de l’intérieur
NEW YORK, 8 janvier (C-Fam) : Ambassadeurs, délégués et chercheurs ont donné à 10 étudiants en Droit et en Relations Internationales, une vision de l’intérieur de l’ONU lors de la bourse de recherche Edmund Burke, cette semaine.
Ce programme étudiant annuel dirigé par le C-Fam, l’éditeur du Friday Fax, invite des étudiants de troisième cycle à New York, pour une semaine de conférences et d’instructions sur la politique de l’ONU et sur le droit international, avec une attention particulière portée sur les politiques et les développements juridiques concernant la vie et la famille, ainsi qu’un panorama global de l’ONU.
« Si vous voulez parler de droits de l’homme vous devez arrêter de penser en formules », a soutenu le professeur Jeremy Rabkin de la Faculté de Droit George Mason, mettant en garde contre « les formules » et « les listes » de droits de l’homme transmises par les bureaucrates internationaux, au lieu d’un raisonnement prudent et d’une délibération raisonnable via les institutions démocratiques.
Rabkin a aussi pointé du doigt la foi injustifiée placée dans une bureaucratie internationale permanente, une préoccupation reprise par les délégués de l’ONU qui ont rencontré les étudiants tout au long de la semaine.
Des diplomates des États-Unis, du Saint-Siège, de la Biélorussie, de la Malaisie et du Nigeria qui rencontraient les étudiants, ont tous exprimé leur frustration face à la tendance de la bureaucratie toute puissante de l’ONU à prendre des décisions unilatéralement, sans en discuter suffisamment avec les États membres et sans prendre en compte leurs avis.
Les délégués des pays socialement conservateurs étaient ravis de rencontrer des étudiants de même opinion venant de l’Amérique du Nord, de l’Amérique Latine et de l’Europe, ce qui changeait des visions sur la famille et la vie soutenues par les directions politiques actuelles de leurs pays. Cette année, les étudiants des États-Unis, du Canada, du Brésil, de la Suède et du Pérou participaient au programme.
Les délégués ont signalé à quel point les partis-pris contre l’avortement et la promotion de la famille naturelle étaient devenus « dangereux » à l’ONU en termes d’évolution de carrière. Ils ont décrit la pression politique et bureaucratique sans précédent qu’ils ressentent « chaque jour ». Un ambassadeur racontait à un étudiant que la prise de position pour la famille naturelle était vue comme « un signe d’insubordination », et que les pays et les diplomates de même opinion étaient forcés de prendre des positions qui ne reflètent pas leurs lois et leurs vraies convictions.
Les chercheurs d’Amérique du Nord, d’Amérique du Sud et d’Europe ont aussi parlé aux étudiants des défis rencontrés pour défendre la cause contre l’avortement et pour la famille dans des organisations internationales et régionales.
La Doctoresse Susan Yoshihara, Directrice de Recherche au C-Fam, a décrit comment les groupes d’avortement et les organismes de l’ONU ont récupéré le système international de droits de l’homme pour viser les enfants à naître par l’avortement. La Professeure Teresa Collett, de la Faculté de Droit Saint Thomas, a décrit la stratégie de litige que les groupes d’avortement emploient à l’échelle nationale et internationale.
Gregor Puppinck du Centre pour le Droit et la Justice, centre européen et influent, a dit aux étudiants que malgré les difficultés, la défense des intérêts contre l’avortement et pour la famille dans les institutions internationales était nécessaire et pourrait être très efficace.
La professeure Ligia de Jésus, de la Faculté de Droit de l’Université Ave Maria, a indiqué aux étudiants que le support financier des États-Unis pour promouvoir les nouveaux droits spéciaux pour les individus qui s’identifient comme lesbienne, homosexuel, bisexuel et transsexuel (LGBT) dans le système interaméricain, prive d’attention et de ressources les droits de l’homme établis de longue date et respectés.
Une fois de retour dans leurs universités, les 10 étudiants participants au programme étudieront et feront des recherches sur le droit et la politique internationaux en vue de faire évoluer le débat sur les questions sociales à l’ONU et dans les institutions internationales.
Traduit par Laetitia de la Vega
View online at: https://c-fam.org/friday_fax/les-boursiers-dedmund-burke-voient-lonu-de-linterieur/
© 2025 C-Fam (Center for Family & Human Rights).
Permission granted for unlimited use. Credit required.
www.c-fam.org






