Les militants du sexe déplorent le passage de la résolution pro-famille de l’ONU à Genève
NEW YORK, (C-Fam). Si quelqu’un doute de la victoire revendiquée par les pro-vie concernant les droits de la résolution de la famille approuvée par le Conseil des Droits de l’Homme à Genève, ne cherchez pas plus loin que la réaction des militants du sexe. Ils sont très énervés.
Un groupe se faisant appeler « Initiative des Droits Sexuels » a condamné la résolution en termes clairs. Quelques jours avant que le débat ne commence le groupe s’est plaint que la résolution ne reconnaissait pas la façon dont les « les morales et les traditions » pouvaient être incompatibles avec les « normes internationales des droits de l’homme ». Ils ont défini la résolution comme étant « inutile dans la promotion du discours des droits de l’homme de manière significative et ne sert qu’à nuire aux avancées durement acquises ».
La résolution pour la famille est d’abord passée il y a deux ans et invite les états à prendre en considération la famille dans les politiques publiques. Ce second passage de la résolution fixe la reconnaissance du fait que le Conseil des Droits de l’Homme est officiellement en train de repousser les tendances qui mettent la famille en danger.
Il est particulièrement troublant pour les militants du sexe que les états membres insistent sur l’utilisation de la «famille» au singulier plutôt que de “diverses formes de famille.”
Depuis que la résolution est passée, l’Initiative pour les Droits Sexuels a grandi de façon apoplectique voire même apocalyptique. Ils ont appelé cela un «revers qui sert à polariser davantage le Conseil des droits de l’homme …”
Ils accusèrent la résolution d’avoir été un revers pour les «droits de l’homme des individus” « en élevant la famille au rang d’institution… » Ils accusent en outre la famille d’être la scène de violations des droits de l’homme et d’être patriarcale et oppressive.
Un des accrochages les plus controversés dans le débat fut sur le mot «famille». Il y a des années l’expression «diverses formes de famille» est devenue ce qui est connu comme «la langue convenue» dans les documents de l’ONU. Un langage convenu ne change presque jamais. Mais celui-ci, si. Durant ces deux dernières années seulement “diverses formes” ont été rejetées en faveur de «famille» au singulier. Les pays européens ont tenté d’obtenir que le terme soit accepté à Genève mais ont échoué. Les pays conservateurs étaient prêts à proposer un amendement disant que le mariage est entre les hommes et les femmes seulement, mais ils ont renoncé après que l’amendement “diverses formes” ait été rejeté.
Pendant plusieurs années le Conseil des Droits de l’Homme a été la scène de nombreuses batailles entre les militants LGBT avec leurs pays-sponsors et les pays représentants des personnes traditionnelles. Les supporters LGBT ont essayé pendant des années de faire en sorte que « l’orientation sexuelle et l’identité du genre » soient reconnues par le Conseil comme une nouvelle catégorie de non-discrimination comparable aux droits de l’homme déjà bien établis comme la liberté religieuse. A l’exception près d’une résolution appelant à un rapport sur les violations des LGBT, ils ont complètement échoué.
Ceux qui soutiennent les LGBT, cependant, ont utilisé la résolution sur les violations de manière très efficace. Elle a été appelée à tort une grande victoire des droits de l’homme et a abouti en un rapport du Bureau du Haut-Commissaire des Droits de l’Homme auquel il manquait seulement la demande du droit au mariage entre deux personnes du même sexe, bien qu’il considère déjà que l’orientation sexuelle et l’identité du genre (OSIG) est une nouvelle catégorie des droits de l’homme. Cependant, le Haut-Commissaire manque d’autorité pour établir de nouveaux droits de l’homme.
La résolution du Conseil des Droits de l’Homme sur la Famille sera-t-elle reconnue à l’Assemblée Générale de New York, ainsi que dans les autres documents de l’ONU ? Cela reste à voir. Ceux qui la soutiennent, le tenteront sans aucun doute, mais la rigide résistance des puissants pays de l’Union Européenne persiste.
Traduit par Laetitia de la Vega
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