Les pires moments de l’année pour la Vie et la Famille aux Nations Unies

By Stefano Gennarini, J.D. | December 30, 2016

NEW YORK, 30 décembre (C-Fam) Tandis que nous avons vécu de nombreux moments positifs cette année, les plus mauvais l’étaient particulièrement, et en fait, bien pire que dans les années précédentes.

  1. Les Nations Unies nomment un Délégué pour les questions de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre.

Dans ce qui peut seulement être considéré comme le cadeau final de l’Administration Obama dans son effort de promouvoir les droits homosexuels de par le monde, pour la première fois dans l’histoire des Nations Unies, un mandat des Nations Unis basé de la notion d’ « orientation sexuelle et l’identité de genre » a été créé par le Conseil des Droits de l’Homme et confirmé par l’Assemblée Générale – une notion que même la science est incapable de définir. Un vote impensable à Genève, à la suite de l’attaque terroriste d’Orlando du mois de Juin, a conduit à la création d’un nouveau poste d’expert indépendant en violence et en discrimination sur la base de l’ « orientation sexuelle et l’identité de genre ». Le poste a été remis en question par deux fois par le Groupe Africain de l’Assemblée Générale. Celui-ci avait suffisamment de votes pour faire contrepoids. L’expert indépendant a nargué l’Assemblée Générale avant le vote. Mais ses amis ne se sont pas manifestés dans la salle afin de voter en sa faveur ou de trahir complètement les Africains. Le vote est donc contesté et ne peut être considéré comme une nouvelle norme internationale en la matière. A Genève, 22 membres seulement sur 47 ont voté ce mandat, et à l’Assemblée Générale, 84 sur 194. Nous sommes loin d’un consensus au sein des Nations Unies sur ce sujet.

  1. Les Pro-Vie et Pro-Familles faiblissent à l’Assemblée Générale.

La coalition des Etats opposés à la politique de santé sexuelle et reproductive des Nations Unies s’est divisée cette année autour de négociations-clés. Les Etats ont commencé à accepter la notion de « santé sexuelle et reproductive » sans que celle-ci ne soit qualifiée dans la politique des Nations Unies. Auparavant, la seule façon dont ces termes étaient acceptés dans les accords des Nations Unies, l’était par référence aux précédents accords des Nations Unies qui excluaient un droit international à l’avortement. Maintenant, les principales délégations Pro-Vie  acceptent ces termes sans autre mise en garde. Tout a commencé à la Commission sur le Statut des Femmes. Cette confusion a engendré d’énormes déconvenues au niveau de la « Déclaration sur la Sida », adoptée cette année ainsi qu’une perte de terrain dans les négociations d’ « Habitat III ».

  1. L’Assemblée Générale donne le feu vert à la campagne mondiale anti-harcèlement.

Tandis que nous nous réjouissons de la défaite de « l’éducation sexuelle globale » à l’Assemblée Générale, nous regrettons grandement le démarrage d’une large campagne promotionnelle de politique anti-harcèlement dans tout le système scolaire de par le monde, lancée cette année par les Nations Unies. Tout le monde sait que cette campagne n’a rien à voir avec la protection des enfants face au harcèlement, et tout à voir avec la promotion de l’homosexualité parmi les enfants au sein des écoles. Il ne faut pas chercher plus loin que les « directives contre le harcèlement de l’Unesco » dans un rapport de 300 000 USD financé par les Pays-Bas. Le rapport tourne entièrement autour du harcèlement basé  sur « l’orientation sexuelle et l’identité de genre », il ne s’agit pas de harcèlement ayant trait au poids, à l’apparence, à la religion, à l’ethnicité, ou à toute autre raison. Et ne vous attendez pas à ce que les Pays-Bas ou tout autre pays finance un rapport à 300 000 USD sur papier glacé pour s’occuper du harcèlement du a toute autre raison. Il s’agit d’endoctriner les enfants à l’évangile homosexuel. Attendez-vous à ce que ce genre de programme arrive très bientôt dans une école proche de chez vous.

  1. Le surpassement de l’organisme du traité des Nations Unies atteint de nouveaux sommets.

Le Comité des Droits Economiques, Sociaux et Culturels a été empêché, il y a cinq ans, de publier un Commentaire Général sur « la santé sexuelle et reproductive ». Les Etats se sont plaints que cela ne faisait pas partie du traité que le Comite était supposé analyser. Le Comité a donc renoncé. Cette année, sans crier gare, sans aucune annonce réelle, le Comité a publié un Commentaire Général 22. Et ça fait mal. Autant qu’on pouvait s’y attendre, et pire encore. Le droit à la sante sexuelle et reproductive inclue toutes sortes de choses bizarres et merveilleuses. Le Commentaire Général explique que les Nations doivent abroger les lois limitant l’avortement et la sodomie, financer l’avortement par le biais des systèmes de santé nationaux, abroger les lois permettant le soutien de l’étranger et restreignant le financement de l’avortement (un coup de griffe a l’Amendement Helms de 1973 aux Etats-Unis), confier le mandat de l’éducation à la sexualité, aux services de santé sexuelle et reproductive sans consentement parental, retirer la protection de l’objection de conscience, « éradiquer les barrières sociales en terme de normes et de croyances » à propos de l’homosexualité, surveiller et règlementer les fournisseurs de système de santé privés, compagnies d’assurance, écoles, institutions de la Petite Enfance, et s’assurer qu’aucune compagnie d’assurance ne puisse ne pas adhérer aux services de santé sexuelle et avortement et autant que possible, fasse référence aux opérations de changement de sexe. La question du Commentaire Général a été évitée aux résolutions des Nations Unies à Genève. Ce texte n’est pas contraignant, mais il sera utilisé sans candeur pour faire avancer la cause, de par le monde, de ces questions, comme s’il faisait force de loi.

  1. La bureaucratie des Nations Unies imprime des timbres explicitement LGBT malgré les objections des Etats Membres.

De sombres silhouettes nues dansant autour d’un feu et un puissant dieu Grec ont présidé au dévoilement de six timbres-poste des Nations Unies afin de promouvoir l’homosexualité, la transsexualité et l’éducation parentale par des personnes gays au siège des Nations Unies cette année. Les timbres des Nations Unies représentent des couples de même sexe, hommes et femmes s’embrassant, un homosexuel sortant d’un placard, un couple homosexuel portant une petite fille sur leurs épaules, une figure humaine papillon représentant un transsexuel. Les Etats membres du Groupe des Amis de la Famille, se sont plaints auprès du Secrétaire Général et ce dernier les a ignorés. Il les a tout simplement ignorés.