Obama dit aux groupes confessionnels qu’ils doivent envoyer les mineures réfugiées se faire avorter

By Susan Yoshihara, Ph.D. | February 21, 2015

NEW YORK, 20 Février (C-Fam). L’administration d’Obama s’apprête à émettre de nouvelles normes exigeant aux organisations caritatives de fournir l’avortement aux mineures réfugiées qui entrent sur le territoire américain sans leurs parents. Les groupes confessionnels déclarent qu’il s’agit d’une infraction aux droits parentaux et d’une violation de la liberté de conscience des groupes religieux qui aident ces jeunes dans leur intégration.

L’opinion publique a jusqu’à lundi pour donner son avis sur ces nouvelles normes traitées en toute hâte, et qui ont été émises la veille de Noël. L’administration dit qu’il serait « contraire à l’intérêt public » d’attendre « jusqu’à ce que le processus de l’avis et des commentaires de l’opinion publique soit complet ». L’administration affirme également qu’une révision du congrès n’est pas nécessaire et qu’il n’est pas question de fédéralisme ni d’impact sur les familles dans cette nouvelle orientation.

Les normes exigent aux soutiens confessionnels de renvoyer à la contraception d’urgence, de s’associer aux groupes qui fournissent l’avortement, ou d’informer le gouvernement fédéral qui se chargerait de l’avortement. Si les groupes ne font pas cela, ils n’ont pas droit à l’aide fédérale. Du personnel associé aux organisations catholiques a raconté au Friday Fax qu’ils ont fait part de leur objection aux nouvelles normes de l’administration d’Obama. Ils sont tenus de s’y conformer au plus tard le 24 Juin 2015.

Les normes exigent également aux structures d’accueil qu’elles forment leur personnel dans les « LGBTQI » et dans l’identification des mineurs non accompagnés « transsexuels et intersexués ». Les normes affirment que le « « Genre »  fait référence aux attitudes, aux sentiments, aux comportements qu’une culture donnée associe au sexe biologique d’une personne », et que « ce terme ne doit pas être confondu avec le « sexe » (qui) fait référence à la condition biologique d’une personne et qui se catégorise normalement comme masculin, féminin ou intersexué ».

Pour aider les travailleurs sociaux à identifier le sexe d’un enfant, les normes recommandent : « il existe une série d’indicateurs du sexe biologique, qui inclue les chromosomes sexuels, les gonades, les organes reproducteurs internes et les génitaux externes ». « L’identité du genre » fait référence à la perception de tout un chacun comme homme, femme ou transsexuel », est-il dit.

Plusieurs outils des droits de l’homme exigent aux nations qu’elles protègent les enfants de la prédation des adultes. Dans les cas où les parents sont encore vivants, cela inclut le droit d’éduquer ses enfants en accord avec ses croyances religieuses.

Malgré cela, en 2013 l’Unicef a publié un rapport qui déclare que les enfants dès dix ans sont en âge d’avoir « droit » aux services de santé sexuelle et de reproduction sans le consentement parental. Pour justifier cette affirmation, l’Unicef a fait référence aux commentaires du comité qui supervise la mise en place de la Convention sur les Droit de l’Enfant. Ce même comité a dit au Saint Siège l’année dernière que son opposition aux relations sexuelles entre adolescents et à l’avortement faisait l’objet d’une violation du traité. Des experts religieux on dit au Friday Fax que leur avis sur la norme proposée est que l’obligation de pratiquer l’avortement, de s’associer ou de diriger quelqu’un vers l’avortement ou vers des méthodes de contraception constitue une violation à la liberté de conscience.

Traduit par Laetitia de la Vega.