OMS : « la santé sexuelle » signifie que les gouvernements doivent donner accès à l’avortement et au changement de sexe.
NEW YORK, 19 Juin (C-Fam). L’Organisation Mondiale de la Santé s’est jetée dans les guerres de la culture cette semaine et a publié un rapport qui dit à chaque pays de supprimer les restrictions sur les avortements (y compris pour les adolescents), de donner accès à la chirurgie de changement de sexe et de supprimer les restrictions criminelles sur la conduite sexuelle telles que les relations sexuelles extra-conjugales, la prostitution et le comportement homosexuel.
Les prescriptions de la politique controversée de l’OMS, telles que la sexologie et préconisant l’avortement bon marché et non sécurisé, ont été exposées au préalable par le Friday Fax. Cependant, ce rapport a été acclamé comme étant « majeur et attendu depuis longtemps [sic] » par un groupe défenseur de l’intersexualité australien parce qu’il « contient une section spécifique sur les personnes intersexuelles, ainsi que d’autres groupes sociaux stigmatisés y compris les personnes lesbiennes, gays et transgenres.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) (qui a admis son manque de compétence aggravé par la récente épidémie de fièvre Ebola qui a couté plus de 11.000 vies) est en train de dépenser du temps et des moyens à promouvoir les droits sexuels. Ce rapport peu remarqué arrive au moment où les gens sont sous le choc des nouvelles d’activisme homosexuel et transgenre (y compris l’annonce de l’athlète olympique Bruce Jenner qu’il est une femme, et que les écoles permettent aux garçons de sexe confus d’utiliser les toilettes des filles).
Le rapport demande aux gouvernements d’assurer « l’éducation sexuelle complète » aux jeunes enfants afin de leur conférer la « connaissance, les compétences et les valeurs pour faire des choix éclairés et responsables au sujet de leur vie sexuelle ». Ces « valeurs » sont en contraste avec les concepts traditionnels de la morale, qui sont caractérisés comme négatifs. L’OMS veut également des gouvernements qu’ils limitent le droit des prestataires de soin de santé à refuser d’offrir l’avortement, les médicamente abortifs ou les technologies de reproduction assistée.
L’OMS reconnait que « tous les systèmes légaux utilisent la loi criminelle pour dissuader, poursuivre et punir les comportements nuisibles et pour protéger les individus du mal. Pourtant, elle ne reconnaît pas que “la conduite sexuelle consensuelle survenant entre personnes capables» pourrait elle-même être nuisible, même avec des normes élevées de soins de santé disponibles.
Les phrases “santé sexuelle et de reproduction » et « droits de reproduction » apparaissent dans les documents de l’ONU depuis la Conférence du Caire sur la population et le développement en 1994. Mais la formulation « droits sexuels » (sur lesquels l’OMS, une agence de l’ONU, s’appuie) a été rejetée par les pays à plusieurs reprises, en grande partie parce qu’on considère qu’elle englobe l’orientation sexuelle et l’identité du genre, ce qui entrerait en conflit avec les lois de nombreux états membres de l’ONU.
L’OMS met sur le même plan la santé sexuelle et le permis sexuel sans retenue en citant que « pour que la santé sexuelle soit atteinte et maintenue, les droits sexuels de toutes les personnes doivent être respectés, protégés et concrétisés ».
Les auteurs crédités par le développement global du rapport de l’OMS admettent ailleurs « il n’y a actuellement pas de consensus international politique formel sur le terme « droits sexuels » ». Ils laissent le soin à l’OMS ainsi qu’à la Fédération International Planned Parenthood (IPPF) de générer une « compréhension des droits sexuels comme étant fondés sur les droits de l’homme ».
L’OMS qualifie sa propre définition des « droits sexuels » en avertissant qu’elle « ne représente pas la position officielle de l’OMS et qu’elle ne doit pas être utilisée comme telle ». IPPF fait référence aux « droits sexuels » en tant qu’une « évolution d’un ensemble de droits » qui « ne peut pas être ignoré plus longtemps » et inclut l’avortement et les formes d’expression sexuelles interdites par la loi dans de nombreux pays.
Beaucoup des arguments de l’OMS sur la légalisation de l’avortement et sur l’établissement de protections spéciales pour l’orientation sexuelle et l’identité du genre sont basés sur les opinions des comités de suivi de traité des Nation Unies, qui vont souvent au-delà des accords de suivi des traités.
Traduit par Laetitia de la Vega.
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