Un comité de l’ONU rejette le documentaire Matt Walsh sur les femmes
WASHINGTON, D.C., le 20 janvier (C-Fam) Un comité de l’ONU a bloqué la diffusion du documentaire de Matt Walsh « Qu’est-ce qu’une femme » sur l’assertion que le film ne reflétait pas les « valeurs » de la Commission de la condition de la femme de l’ONU.
Le programme International Youth Coalition (IYc) de C-Fam (éditeur de Friday Fax) s’est vu refuser, par le comité, la permission d’accueillir, en marge de la Commission, un événement qui prévoyait de diffuser le film de Matt Walsh. Le comité à répondu à IYc, « Nous regrettons de ne pouvoir répondre favorablement à votre demande d’accueillir un événement, celui-ci n’étant pas en ligne avec les valeurs et/ou les mandats des ONG CSW(Commission de la condition de la femme)/NY. »
Dans le documentaire « Qu’est-ce qu’une femme », le commentateur politique Walsh cherche les tenants et aboutissants du monde de l’idéologie de genre dans le but de répondre à des questions sur la nature féminine. Il échange avec des médecins qui réalisent des opérations de changement de sexe, même avec des jeunes d’à peine 16 ans, ainsi qu’avec des psychologues qui soutiennent entièrement l’idée de changement de sexe. Il interroge un professeur de l’Université de Tennessee qui menace régulièrement de mettre un terme à l’entretien quand Walsh lui demande « qu’est-ce que la vérité ». Walsh interroge un homosexuel à moitié-nu dans les rues de San Francisco. Partout où il va, Walsh pose la question : « qu’est-ce qu’une femme ». Aucun avocat du transsexualisme ne peut répondre à la question.
Il y a deux mois, le Comité de l’ONU a publié de nouvelles règles pour la participation aux événements en marge de la réunion annuelle des États membres de l’ONU : la Commission sur le statut de la femme, qui est l’un des rendez-vous les plus courus de l’ONU. Les règles de fonctionnement indiquent que les organisations doivent reconnaître l’existence « du sexisme, du racisme, du traditionalisme, de l’hétérosexisme, de la transphobie, de la domination occidentale mondiale et d’autres formes d’oppression institutionnalisées », et « doivent admirer et révérer une approche intersectionnelle du féminisme ». Cela fait longtemps que les groupes pro-vie et pro-famille savent que les personnes au pouvoir sont gênés par la présence de groupes divergents. Dès leur fondation, les groupes pro-vie et pro-famille se plaignaient d’être ostracisés car leurs voix n’entraient pas en résonance avec l’orthodoxie féministe.
Le Comité de l’ONU sur le statut de la femme accueille, lors de la Commission sur le statut de la femme, des « événements en marge », qui donnent la possibilité à des centaines d’ONG d’accueillir des ateliers, des tables rondes, et d’informer le public sur les questions mondiales autour de la femme. Toute ONG qui transmet le thème de sa conférence a le droit de candidater. Au cours des dernières années, de nombreuses organisations pro-vie et pro-famille, y compris C-Fam, ont accueilli des événements, mais sont maintenant écartées par ces nouvelles consignes.
Lorsque ces règles ont été publiées, C-Fam a rassemblé la signature de 600 ONG, réparties dans 119 pays, dans une pétition appelant ONU Femmes à autoriser la représentation des organisations pro-vie et pro-famille : « Nous considérons qu’il est urgent qu’ONU femmes et le bureau de la Commission remettent en question la décision de la Conférence pour le statut des femmes (NGO/CSW ) d’éjecter les organisations aux opinions conservatrices sur la famille et la question féminine et de leur demander d’adopter des règles de fonctionnement neutres afin qu’il leur soit permis de participer au Forum NGO/CSW, comme ils l’ont fait durant les vingt dernières années. »
En se portant candidate à la tenue d’un événement, IYc a suivi les règles de la Commission consistant à « favoriser l’éducation et entrainer l’adhésion sur différentes questions et différents sujets du mouvement féministes et en faveur des femmes ». IYc s’exprimait ainsi :« La Coalition internationale pour les jeunes croit qu’il est vital pour les jeunes, tout spécialement pour les jeunes femmes, de bénéficier d’une présentation d’idées exactes sur leur rôle dans la société dans un monde où les technologies, les réseaux sociaux, et les mouvements culturels s’emploient à redéfinir dangereusement la femme.”
Les membres pro-vie de la coalition ont appelé ONU femmes a « faire en sorte que les organisation, ayant des conceptions traditionnelles de la famille et des questions féminines, ne soient pas discriminées dans les débats de l’ONU.
Ils n’ont pas beaucoup de doutes sur l’issue de la réclamation.
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