Un nouveau traité de l’ONU autorise le pédopornage virtuel
NEW YORK, 17 mai (C-Fam) Un nouveau traité des Nations unies visant à lutter contre la cybercriminalité permettrait aux prédateurs et aux géants de la technologie de tirer profit de l’exploitation sexuelle des enfants, y compris par le biais d’images créées à l’aide de l’intelligence artificielle.
Ces nouvelles menaces apparaissent alors que les Nations unies lancent un nouveau traité pour lutter contre la cybercriminalité, mais le nouveau traité ne s’attaque qu’à une partie des menaces liées à l’exploitation sexuelle.
Si le nouveau traité prévoit de criminaliser le partage non consensuel d’images intimes, il autorise toujours un large éventail de contenus sexualisés impliquant des enfants. Par exemple, alors que le traité criminalise ce qui est nouvellement appelé « matériel d’abus sexuel d’enfants », ce terme se réfère étroitement à des images d’enfants réels. Le nouveau terme autorise la pornographie enfantine créée à l’aide de l’intelligence artificielle. Comme on le sait désormais, les images créées par l’intelligence artificielle sont d’une réalité choquante.
De telles images, qui seront bientôt autorisées par un traité des Nations unies, seraient toujours en violation de la loi fédérale américaine. Plus précisément, dans plusieurs sections, le nouveau traité des Nations unies permet aux pays de décriminaliser la pédopornographie virtuelle en toutes circonstances, ainsi que les sextos privés de mineurs, même à destination d’adultes.
L’Assemblée générale a adopté le traité le 24 décembre 2024. Les pays doivent maintenant le signer et le ratifier avant qu’il n’entre en vigueur. Une cérémonie de signature du nouveau traité aura lieu lors d’un sommet en juillet à Hanoi. Le traité entrera en vigueur lorsque quarante pays l’auront ratifié.
Les partisans du traité soutiennent que la légalisation des sextos relève de la compassion, car les adolescents ont le droit de s’exprimer sexuellement. D’autres estiment qu’en permettant aux pédophiles d’assouvir leurs préférences sexuelles avec du matériel virtuel, on réduit le risque qu’ils s’attaquent à des enfants en chair et en os. Ils affirment également que l’abandon du terme « pédopornographie » est nécessaire pour éviter de victimiser à nouveau ceux qui ont été exploités. Selon eux, tout cela fait partie d’une approche « tenant compte des traumatismes » et « réduisant les dommages », basée sur de nouvelles théories en matière de thérapie comportementale.
Quels que soient les mérites de ces arguments, ils semblent aller à l’encontre de la priorité de l’application de la loi, qui est d’empêcher les agresseurs de nuire à de futures victimes. Rien ne prouve que ces nouvelles approches améliorent l’efficacité de l’application de la loi. Jusqu’à récemment, les experts du ministère américain de la justice s’y opposaient.
En outre, il est prouvé que le fait de permettre aux prédateurs sexuels de s’adonner à la pornographie virtuelle entraîne une augmentation, et non une diminution, des abus sexuels commis sur des enfants. Les défenseurs de la lutte contre la traite des êtres humains ne connaissent que trop bien la manière dont les mineures sont attirées par la pornographie, puis par l’industrie du sexe, par le biais des sextos.
A recent investigation of the Wall Street Journal uncovered how Meta chat bots pose a danger to children and how executives at the company deliberately allowed the chat bots to engage children sexually and to pose as children willing to engage in sexual acts. The investigation found that sexual predators and tech giants have a common interest in ensuring that children can be sexualized online.
Meta programmers were being pushed by the Meta executive suite not to impose excessive limits on sexual content, including involving children as users and objects, because of the high engagement it generates and the profits this would generate. As a result, existing firewalls to protect children were ineffective by design. Chat bots lured children into sexual conversations that eventually lead to progressively more explicit and degrading sexual content. And chat bots also posed as children who are willing to entertain lewd and even violent sexual behavior from their adult and child users.
Congress has known for over thirty years of the importance to prosecute all forms of pseudo-child pornography, including virtual child pornography and sexting, because it places children at risk. The recent Wall Street Journal investigation would appear to confirm these findings.
Une enquête récente du Wall Street Journal a révélé comment les chatbots de Meta constituent un danger pour les enfants et comment les dirigeants de l’entreprise ont délibérément permis aux chatbots d’avoir des relations sexuelles avec des enfants et de se faire passer pour des enfants désireux de se livrer à des actes sexuels. L’enquête a révélé que les prédateurs sexuels et les géants de la technologie ont un intérêt commun à faire en sorte que les enfants puissent être sexualisés en ligne.
Les programmeurs de Meta ont été poussés par la direction de Meta à ne pas imposer de limites excessives au contenu sexuel, y compris l’implication d’enfants en tant qu’utilisateurs et objets, en raison de l’engagement élevé qu’il génère et des profits qui en découlent. En conséquence, les pare-feu existants destinés à protéger les enfants étaient inefficaces de par leur conception. Les chatbots ont attiré les enfants dans des conversations sexuelles qui ont abouti à des contenus sexuels de plus en plus explicites et dégradants. Les robots de conversation se sont également fait passer pour des enfants prêts à accepter des comportements sexuels obscènes, voire violents, de la part de leurs utilisateurs adultes et enfants.
Le Congrès sait depuis plus de trente ans qu’il est important de poursuivre toutes les formes de pseudo-pornographie infantile, y compris la pornographie infantile virtuelle et le sexting, parce qu’elles mettent les enfants en danger. La récente enquête du Wall Street Journal semble confirmer ces conclusions.
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