Une conférence honore l’héritage de Jean-Paul II à l’Onu

By Rebecca Oas, Ph.D.

NEW YORK, 11 avril (C-FAM)  Alors que des foules marchent vers Rome pour fêter la canonisation du Pape Jean-Paul II, une cohorte de catholiques et et d’évangéliques arriveront un peu plus tôt pour parler de son héritage.

Le 25 avril, une impressionnante armée d’ambassadeurs, d’universitaires, d’écrivains et de dirigeants rendront honneur à Jean Paul le Grand, pour sa contribution  à la construction du mouvement international pro vie, à l’Onu et au delà.  La Conférence, qui se déroulera sur une journée commémorera son héritage à l’Onu, où la coalition qu’il a bâti continue à œuvrer pour la protection de la famille naturelle et de la dignité humaine.

Chaque intervenant a joué un rôle important dans la bataille de 1994 pour la défense de la vie des innocents contre l’avortement, ou été inspiré par l’appel de Jean-Paul II à défendre ces vies contre les édits internationaux. Ils décriront les défis qu’ils ont dû affronter dans leur travail, pour certains directement pour le Saint Siège et le feu pape. Ils aborderont également ce qu’il reste à faire s’assurer que les gens comprennent mieux le sens de la dignité humaine.  

La canonisation et la conférence se dérouleront alors que l’Onu fête le vingtième anniversaire d’un rassemblement international où le Pape est parvenu à faire obstacle à la proclamation d’un droit international à l’avortement, et lancé un mouvement international pro-vie.

En 1994, les dirigeants ont demandé à la Conférence du Caire sur la population et le développement de créer une nouvelle catégorie de droits : les « droits reproductifs. »  Leur stratégie consistait à repositionner la cause du contrôle démographique, qui depuis semble avoir été discréditée, au côté du mouvement favorable aux droits des femmes. En guise de slogan, le gouvernement Clinton avait clamé : « l’accès à l’interruption volontaire de grossesse sûre et légale est un droit fondamental de l’homme ».

Cependant, George Weigel l’a souligné : « Ce que les organisateurs de la conférence du Caire avait oublié de prendre en compte était le pouvoir moral du pape Jean-Paul II. »

Dans une série de messages brefs, le Pape avait attiré l’attention sur la crise qui couvait.  Son message a raisonné parmi les catholiques, les évangéliques et les musulmans, la société civile et parmi certains gouvernements.

Même avant que la conférence du Caire débute, l’opposition inattendue avait obligé le vice président Al Gore de faire marche arrière, déclarant que « les Etats-Unis n’ont pas cherché, ne cherchent pas, et ne chercheront pas à créer un droit international à l’avortement ».

Les militants de l’avortement ont été forcés à trouver un compromis. L’avortement devrait être « sûr » dans les pays où il était permis.  Dès lors, les Etats membres seraient libres de leur législation sur l’avortement.  Même si cela ne constitue en aucun cas une protection de la vie de l’enfant à naître, que le Saint Siège et ses alliés essaient toujours d’obtenir, cela a eu pour effet de faire reculer le mouvement des « droits reproductifs. » 

Les militants de l’avortement ont toujours les mêmes objectifs. Hillary Clinton essaie de les ressusciter pendant sa précampagne à la présidence américaine. Les architectes de la conférence du Caire sont à New York cette semaine pour raviver les forces de leur mouvement.  Fréquemment, sans le savoir, ils rendent hommage à l’héritage de Jean-Paul II, en parlant des faibles progrès qu’ils ont accomplis.  

La conférence de Rome est cofinancée par le Catholic Family and Human Rights Institute [ ou C-FAM, éditeur du Friday Fax]  et l’Alliance Defending Freedom. Elle aura lieu deux jours avant la canonisation de Jean-Paul II. Parmi les intervenants figurent George Weigel, Michael Novak et Rocco Buttiglione.

Vous pouvez vous inscrire sur la page suivante.