Une lettre circule pour demander à Trump de s’opposer à un traité de l’ONU qui promeut la pédophilie
WASHINGTON, D.C., 10 janvier (C-Fam) Une lettre circule parmi les dirigeants conservateurs de Washington DC demandant au président Trump et au Congrès américain de s’opposer à un nouveau traité controversé de l’ONU qui permet aux pays de décriminaliser la pornographie infantile générée par l’IA ainsi que le sexting par des mineurs.
Cela « éviscère la norme stricte pour poursuivre la pornographie infantile » actuellement dans le droit international, « une norme basée sur plus de vingt ans de pratique du droit fédéral et étatique promue internationalement par le gouvernement américain », explique la lettre.
Le nouveau traité adopté par l’Assemblée générale le mois dernier est ouvert aux signatures et entrera en vigueur si au moins quarante pays le ratifient.
Le traité exige des pays qu’ils mettent en place des mesures d’application de la loi qu’ils ne peuvent pas se permettre sans l’aide de milliards de dollars des États-Unis. La lettre demande au Congrès de ne pas financer les programmes d’application de la loi qui affaibliraient les normes strictes de poursuite de la pédopornographie prévues par le droit international.
Les partisans de l’autorisation de la pédopornographie virtuelle soutiennent que la consommation de matériel virtuel représentant des enfants ne nuit pas aux enfants réels et qu’il n’est donc pas justifié de restreindre la liberté d’expression ou l’expression de la sexualité. Ces dernières années, cependant, le Congrès américain a rejeté cet argument en adoptant des lois qui permettent de poursuivre la pédopornographie virtuelle.
« Autoriser la pédopornographie virtuelle, quelle qu’elle soit, c’est courir au désastre », explique la lettre. « Le Congrès sait depuis plus de trente ans qu’il est important de poursuivre toutes les formes de pseudo-pornographie enfantine, y compris la pornographie enfantine virtuelle, parce qu’elle met les enfants en danger.À un moment ou à un autre, les criminels voudront de la vraie pornographie. Croire qu’ils se contenteront de titillations virtuelles est imprudent ».
Dans le cas des sextos envoyés par des mineurs à des adultes, les partisans occidentaux du traité soutiennent que les enfants ayant atteint l’âge du consentement ont le droit d’exprimer librement leur sexualité. Un délégué européen a défendu le point de vue occidental avec franchise lors des négociations rapportées dans le Friday Fax de l’année dernière. Un délégué américain, s’exprimant au nom de l’administration Biden, a affirmé que « nous devons permettre une certaine flexibilité pour les mineurs qui s’engagent dans une activité sexuelle et autoriser des lois nationales avec des âges de consentement différents ».
La lettre des conservateurs sociaux rejette ces arguments comme étant dangereux.
« Ces lacunes sont une aubaine pour les pires abuseurs et déviants sexuels qui auront accès à un flux infini de pédopornographie réelle et virtuelle générée légalement.Cela conduira à l’exploitation sexuelle d’un plus grand nombre d’enfants ».
La lettre reproche également au traité de mettre des bâtons dans les roues des autorités chargées de l’application de la loi en les empêchant de poursuivre de manière agressive les auteurs d’exploitation d’enfants, ce qu’elle qualifie d’« insidieux pour les mineurs ».La lettre affirme que les procureurs ont besoin d’un « pouvoir discrétionnaire pour inculper des mineurs », comme dans d’autres domaines du droit pénal, car cela aide les forces de l’ordre à aller au fond des activités criminelles, et notamment à découvrir s’il existe des réseaux criminels, voire des adultes, derrière l’exploitation sexuelle.
Les gouvernements occidentaux, qui ont finalisé le traité l’été dernier, se sont vantés qu’il s’agissait du premier traité interdisant la diffusion non consensuelle d’images intimes, parfois appelée « revenge porn ».
Selon les conservateurs sociaux, cela ne suffit pas à justifier les lacunes du traité, car le nouveau traité fait peser la « charge de la protection » contre l’exploitation par des pervers et des criminels sur les enfants eux-mêmes, plutôt que sur les plateformes technologiques et les forces de l’ordre.
View online at: https://c-fam.org/friday_fax/une-lettre-circule-pour-demander-a-trump-de-sopposer-a-un-traite-de-lonu-qui-promeut-la-pedophilie/
© 2025 C-Fam (Center for Family & Human Rights).
Permission granted for unlimited use. Credit required.
www.c-fam.org