USAID finance des militants favorables à la prostitutions et aux droits LGBT

By Stefano Gennarini, J.D. | November 2, 2014

NEW YORK, 31 octobre (C-Fam) Le président américain Barack Obama est souvent critiqué pour sa gestion de la politique étrangère. Avoir fait des droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transexuelles (LGBT) sa priorité à l’étranger a envenimé des relations déjà difficiles. Cette tendance ne peut que s’aggraver, sachant que les fonds américains sont maintenant liés à la prostitution, à des études douteuses sur le genre, et au fanatisme antireligieux.

Le mémorandum présidentiel d’Obama en 2011, plaidant en faveurs de droits spéciaux pour les individus qui s’identifie comme LGBT, a créé un nouveau financement au profit des organisations qui font la promotion des droits LGBT. Certains aiment aborder directement les questions controversées.

D’après une déclaration trouvée sur le site de la the Astraea Lesbian Foundation for Justice, partenaire de USAID dans son nouveau Partenariat global pour le développement, la légalisation de la prostitution serait un « avantage énorme » pour les individus qui ont adopté un mode de vie LGBT. Astrea affirme que la prostitution devrait être appelée « travail du sexe » et légalisée.

D’après des rapports publics, Astrea a reçu plus d’un million de dollars d’USAID en 2013, et pourrait recevoir environ trois millions de plus avant 2016. Astrea critique les programmes « exit-only », qui privilégient la sortie de la prostitution, parce qu’ils « forcent les femmes à quitter le commerce du sexe », et oublient les « voix les plus importantes, celles des femmes et des filles engagées dans le travail du sexe, ou victimes du trafic sexuel. »

Les organisations financées par USAID ne se limitent pas à œuvrer dans les pays en développement.

USAID signé un contrat avec le the Victory Institute, une organisation éducative non partisane et non lucratif qui enseigne aux politiciens comment faire campagne sur les questions LGBT. Elle propose des programmes de formation et de développement professionnel aux politiciens, aux militants et aux hommes d’affaires. La maire de Houston, Annise Parker, mêlée jusqu’au cou dans un scandale depuis qu’elle a demandé à la police de saisir les sermons de cinq prêtres et pasteurs opposés à son nouveau décret sur les droits LGBT, bénéficie elle aussi des formations stratégiques du Victory Institute.

Un think tank de l’université UCLA, qui offre des formations aux juges sur les questions LGBT, fait également partie de la liste des partenaires d’USAID. Il vient de commander une étude sur le développement des enfants, qui affirme que les enfants qui grandissent dans les familles transgenres grandissent aussi bien que dans les autres familles.

Olivia, une agence de voyage et tour-opérateur pour lesbiennes, est un autre de ces groupes éclectiques choisis par USAID. Elle se décrit comme « L’agence de voyage par excellence pour lesbiennes ! » et se vante d’avoir emmené 20 000 femmes en vacances « entourées de femmes de tous âges et ethnicités venant du monde entier ».

Voilà les « champions et alliés » d’USAID, d’après la « USAID Vision for Action », qui fait état des progrès accomplis dans la mise en œuvre des directives d’Obama. Ces directives fait l’esquisse des questions et de l’attention spéciale portée aux personnes LGBT au travers de toutes les initiatives du gouvernement fédéral. Pour exemple, depuis 2012 les contractants d’USAID doivent respecter les clauses de non discriminations pour pouvoir devenir partenaires d’USAID.

Certains pays étrangers conçoivent ces aides comme une menace pour les enfants, et un défi contre leurs législations, cultures et traditions.

La semaine dernière, des pays africains ont réprimandé les institutions de l’Onu de défense des droits de l’homme. Le conseil promeut en effet les droits spéciaux des personnes LGBT. L’Egypte a mis en garde le nouveau Haut commissaire des droits de l’homme, déclarant : « Nous ne pouvons pas nous laisser imposer des agendas ». Le Malawi, représentant 57 Etats africains, a appelé à la « restreinte » et a affirmé qu’essayer d’imposer ces nouvelles normes « ébranlent » le système de protection des droits de l’homme.

Le Secrétaire d’Etat John Kerry a concédé l’année dernière dans un discours à l’Onu que les questions LGBT sont de plus en plus controversées, et que les lois remises en questions par les militants LGBT «  se multiplient ».