Des pays utilisent la COVID-19 pour promouvoir l’agenda LGBT avec le soutien des Etats-Unis

By Stefano Gennarini, J.D.

NEW YORK, 16 octobre (C-Fam) Trente gouvernements, y compris l’administration Trump, ont appelé les pays à faire des besoins en santé spécifiques des personnes homosexuelles, des individus transgenres, et d’autres s’identifiant comme LGBT une priorité dans la réponse des gouvernements à la pandémie de COVID-19.

« Il est d’une importance cruciale que les réponses domestiques et globales à la COVID-19 prennent en considération les besoins entrecroisés des personnes LGBTI », ont-ils déclaré à l’Assemblée générale des Nations Unies à l’ouverture du débat sur les sujets sociaux et humanitaires la semaine dernière.

La déclaration prononcée par la délégation du Népal au nom des 30 formant le noyau dur LGBT appelle à « des mesures ciblées pour aborder l’impact disproportionné » et « l’effet particulier et unique » de la COVID-19 sur les individus s’identifiant comme LGBT.

Ces pays ont considéré que les « personnes LGBTI » font face à « une discrimination et une stigmatisation croissantes » durant la pandémie de COVID-19, y compris par « l’introduction de politiques ou de pratiques discriminatoires dans l’état d’urgence et les procédures de confinement ». Ils ont aussi prétendu que les individus s’identifiant comme LGBTI faisaient face à un « risque beaucoup élevé de violence durant la pandémie ».

La déclaration dépassait l’impact du COVID-19. Elle a qualifié l’arrêt mondial causé par la pandémie de « moment opportun pour réexaminer et évaluer les structures normatives » de manière plus générale.

Le seul exemple concret de besoins spécifiques LGBT en matière de santé abordé dans la déclaration était la difficulté pour les individus qui s’identifient comme personne transgenre ou intersexe « et qui pourraient avoir des besoins de santé spécifiques » à accéder à des traitements et des soins médicaux à cause de l’arrêt mondial – faisant probablement référence à des thérapies hormonales pour personnes transgenres et à des opérations de changement de sexe.

La déclaration du noyau dur LGBT a fait inconditionnellement bon accueil au travail du panel sur les Droits humains des Nations Unies pour promouvoir les droits LGBT à travers des rapports non contraignants.

En particulier, elle a approuvé une note d’orientation du Haut Commissaire aux Droits de l’homme des Nations Unies parue en avril qui donnait pour instruction aux nations de ne pas perturber « les traitements hormonaux et les traitements d’affirmation du genre pour les personnes trans ». Les traitements d’affirmation du genre sont une façon convenue de se référer aux opérations de changement de sexe.

Parmi les rapports rendus publics cette année par le Bureau des Droits des Nations Unies figure un rapport d’un Expert de l’ONU indépendant sur la protection contre la violence et la discrimination basées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Le rapport ciblait toute forme de thérapie de la parole visant à aider des individus à surmonter ou à faire face à une attraction homosexuelle non-désirée ou à une dysphorie de genre. Il a appelé au bannissement de telles thérapies.

L’administration Trump est restée dans le noyau dur LGBT, que les USA avaient rejoint sous l’administration Obama. Les diplomates américains ont continué à promouvoir les droits LGBT au sein du Conseil des Droits de l’homme de l’ONU (en), même après que les USA se sont retirés de l’organe international en 2018. Et les diplomates américains continuent habituellement à soutenir l’inclusion de la controversée catégorie « orientation sexuelle et identité de genre » dans les résolutions de l’ONU pendant les négociations.

Des diplomates de l’ONU ont dit au Friday Fax que le plaidoyer américain pour les droits LGBT était en contradiction avec les efforts de l’administration Trump pour promouvoir la vie et la famille. Il y a eu des cas où cela a choqué la diplomatie pro-vie américaine.