Éditorial: Le premier rapport d’une star LGBT de l’ONU falsifie le rapport de l’ONU

By Stefano Gennarini, J.D. | May 26, 2017

NEW YORK, 26 mai (C-Fam) Le premier rapport publié par Vitit Muntarbhorn, le nouvel expert indépendant des Nations Unies sur les questions lesbiennes, homosexuelles, bisexuelles et transgenres va bien au-delà du mandat de son nouveau bureau consistant simplement à prévenir la violence. Le nouveau rapport vise en fait les enfants, favorise le mariage homosexuel, dénigre la culture traditionnelle et la religion et soutient l’ingérence dans les affaires intérieures des États souverains. Le rapport le réalise en falsifiant les accords de l’ONU et compromet ainsi le droit international qu’il prétend défendre.

Le rapport indique qu’il est nécessaire de «commencer jeune» avec les enfants parce que la violence et la discrimination à l’égard des personnes qui se définissent comme lesbiennes, homosexuelles, bisexuelles ou transgenres (LGBT) sont «personnelles / personnalisées, familiales, influencées par la communauté et systémiques».

Le rapport cite une «litanie d’abus couvrant toutes les parties du globe» et que les victimes sont «revictimisées un nombre infini de fois». Comme les rapports précédents du bureau des droits de l’homme de l’ONU, cependant, il ne cite pas des données statistiques vérifiables. Au lieu de cela, il repose sur des plaintes secrètes contre certains États.

Selon le rapport, «le respect de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre» est ancré dans «un éventail» d’instruments relatifs aux droits de l’homme et que les droits LGBT sont mis en évidence par le «large éventail de traités internationaux relatifs aux droits de l’homme en vigueur, les droits de l’homme internationaux à travers leurs corpus et procédures. ”

En fait, aucun traité sur les droits de l’homme de l’ONU ne prévoit des exceptions spéciales pour la conduite homosexuelle ou le changement transgenre. Ironiquement, le rapport cite la Charte arabe des droits de l’homme comme un soutien aux droits LGBT, même si les actes homosexuels restent criminalisés dans tous les États arabes.

L’expert admet que «l’orientation sexuelle et l’identité de genre» n’est pas comprise et dit que «les gens sont confus avec les termes «homme transgenre / homme trans»et « femme transgenre / femme trans ». Les termes sont contestés par des experts médicaux et juridiques et n’ont jamais été définis dans le contexte de l’ONU.

Le rapport ignore le fait que seule une fraction des pays promeuvent les problèmes LGBT aux Nations Unies et que la majorité des recommandations sur ce sujet sont rejetées de façon flagrante.

Le rapport indique que les droits LGBT font partie des nouveaux objectifs de développement durable de l’ONU, même si les objectifs n’ont été adoptés qu’après avoir supprimé toute phrase susceptible d’attirer l’attention sur les droits des homosexuels. Le groupe africain de 54 pays a fait une réserve explicite pour exclure les droits LGBT.

Le rapport fait l’éloge des pays qui imposent législativement ou juridiquement le mariage homosexuel à leurs citoyens. Il se félicite des agences des Nations Unies et des organismes internationaux qui imposent de nouvelles obligations juridiquement contraignantes aux pays sans leur consentement.

Le rapport énumère six domaines prioritaires pour le travail de l’expert: la décriminalisation de la sodomie, la promulgation de mesures spéciales (action positive) pour les personnes qui s’identifient comme LGBT, la reconnaissance juridique de l’identité de genre en interdisant toute intervention chirurgicale pour corriger les malformations génitales chez les enfants, en interdisant tout type de thérapie pour aider les individus à surmonter ou à faire face à l’attraction indésirable du même sexe et à fournir aux enfants et aux adultes qui souffrent de dysphorie de genre, des hormones et une chirurgie, l’inclusion socioculturelle par la promotion des cultures et des religions qui font partie de l’agenda LGBT et la promotion de l’acceptation sociale de l’homosexualité dans l’éducation à partir de programmes d’intimidation et d’une «réévaluation» des programmes et des matériels nationaux pour supprimer tout ce qui pourrait avoir pour effet un stéréotype LGBT.

Le rapport indique en outre que l’ONU devrait « intégrer les questions d’orientation sexuelle et d’identité de genre dans la planification et les usages.»