Les gardiens d’un traité protecteur de la vie font la promotion de l’avortement

By N/A

NEW YORK, 20 janvier (C-FAM) Une Commission internationale dévouée à la promotion et la protection des droits de l’homme en Amérique a récemment publié deux rapports, qui remettent en question des lois protégeant la vie dès la conception, en Amérique du Nord et du Sud. Un des rapports publié par la commission inter américaine des droits de l’homme refuse aux médecins le droit à l’objection de conscience dans les cas d’avortements, alors que les autres recommandent d’utiliser la voie judiciaire pour le faire légaliser.

Les rapports sont l’œuvre de l’un des bureaucrates les plus influents à la Commission, la commissaire Luz Patricia Mejia, qui remplit actuellement la fonction de Rapporteur Spécial sur le droits des femmes pour la commission. D’après Ligia de Jesus, professeur assistante à l’école de droit Ave Maria, la promotion agressive de la commissaire en faveur de la légalisation de l’avortement est une caractéristique majeure de son mandat en tant que Rapporteur Spécial, depuis son élection en 2008.

Dans le système inter américain des droits de l’homme, la Commission ainsi que la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme ont pour rôle de faire respecter les principes inscrits dans la Convention Américaines des Droits de l’Homme.

La Convention est explicitement protectrice de la vie, puisqu’elle affirme : « Toute personne a droit au respect de sa vie.  Ce droit doit être protégé par la loi, et en général à partir de la conception.  Nul ne peut être privé arbitrairement de la vie. » Au lieu de faire respecter le droit humain à la vie garanti par la Convention, le rapport ne fait que refléter les opinions personnelles et l’influence de la Commissaire Mejia, qui ne fait qu’exposer son propre agenda au lieu de protéger l’intention originaire de la Convention.

Dans un rapport, intitulé « Accès à l’information sur la santé procréative dans une perspective centrée sur les droits de l’homme », Mme Meija lie un soi-disant droit à l’avortement au « droit » à l’information, en affirmant que le droit d’une femme à l’accès à l’information sur les services de santé procréative » est remise en cause lorsqu’un médecin refuse à la patiente les services d’avortement. Pour renforcer son opinion, elle s’appuie sur la décision d’une cour constitutionnelle colombienne, qui légalisait en 2008 l’avortement, et affirme de manière erronée que la décision confirme que ne pas informer les femmes sur les possibilités d’accès à l’avortement revenait à empêcher les femmes d’accéder à l’information sur les services de santé reproductive.

Bien que la Commission ne soit qu’une institution quasi judiciaire, dont les rapports et les résolutions ne sont pas contraignants en droit international, des plaintes lui ont été soumises dans le passé par des organisations telles le « Centre pour les droits procréatifs » (Center for Reproductive Rights ou CRR), dans l’espoir que la commission produirait un rapport recommandant la pleine et entière légalisation de l’avortement en Amérique Latine, d’après le professeur de Jesus.

Une de ces affaires a été l’objet d’une plainte du CRR, et a été l’objet d’un examen de la Commission en 2002 au nom de Paulina del Carmen Ramirez Jacinto, qui, à 14 ans, avait reçu l’autorisation légale d’avorter à Mexico, puisque l’enfant avait été conçu lors d’une agression sexuelle. Le Centre soutenait, et avait eu l’assentiment de la Commission, que les conseils pro-vie qu’elle avait obtenu  « constituait une ‘interférence excessive’ dans ce qui était présenté comme le droit de l’enfant enceinte à l’avortement. »

Les Rapports comme ceux publiés par Mme Mejia cherchent à encourager la Commission à soutenir les efforts de groupes comme le CRR, pour faire appliquer un droit international à l’avortement, qui est, en fait, inexistant.