Les lobbies pro avortement et pro homosexuel sont renvoyés chez eux les mains vides
NEW YORK, 4 mai (C-FAM) Les jeunes militants sont arrivés à l’ONU en foule la semaine dernière. Leur objectif : tenter de récupérer la 45ème session de la Commission sur la Population et le Développement (CPD) en faisant la promotion des droits homosexuels et de l’IVG. Les gouvernements présent ont malgré tout rejeté ces demandes, et rédigé un document final plutôt équilibré centré sur les soucis les préoccupations des jeunes les plus urgentes, telles celles ayant trait à l’éducation, l’emploi, la santé et le développement.
Soutenus par des organisations puissantes telles la Fédération internationale du planning familiale (IPPF) , la Youth Coalition, et la International Women’s Health Coalition ( Coalition internationale de la santé des femmes, IWHC), les jeunes militants ont inondé le siège de l’ONU et ont bénéficié de places stratégiques dans les délégations de pays représentés, nourrissant l’espoir de faire changer la trajectoire de la conférence pour y inclure les droits sexuels et procréatifs pour les jeunes et adolescents.
Pendant la semaine, ils ont activement sollicité les diplomates afin que ceux-ci ajoutent au document un langage controversé, qui aurait pour effet d’affaiblir les droits et responsabilité des parents dans l’éducation sexuelle de leurs enfants. Ils souhaitaient aussi que soient inclus des références aux « droits » sexuels et procréatifs ainsi qu’une éducation à la sexualité complète (CSE).
Même si l’éducation sexuelle complète a été insérée au document, certains Etas ont refusé que cette référence subsiste sans être accompagnée des « droits, devoirs et responsabilités des parents » de fournir « la direction et les conseils appropriés dans le domaine de la sexualité et de la procréation ». Par ailleurs, les références aux droits sexuels et procréatifs comprises dans le document excluent explicitement l’IVG en tant que méthode de planning familial.
Plus décevant encore pour les militants radicaux est le retrait des références à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre, langage qui sert à faire la promotion des droits homosexuels de l’ONU. Le groupe des pays arabes, et la majorité des pays africains, avec l’aide du Saint Siège, de la Fédération de Russie, et du Pakistan, on rejeté les termes d’orientation sexuelle du dernier projet de document le dernier jour de la conférence.
Même si l’exclusion de l’ « orientation sexuelle » apparaît comme une victoire, la terminologie de l’ONU est tellement trompeuse qu’une seule mention inscrite au document sur le droit de « décider librement et de manière responsable dans tous les domaines ayant un rapport avec … la sexualité » ont gravement inquiété la délégation de l’Uganda, qui y voyait une tentative de pays libéraux de soutenir les droits homosexuels en insérant sournoisement un nouveau langage.
Par ailleurs, même si le thème de la conférence était « adolescents et jeunesse », les pays n’étaient pas d’accord sur la définition des termes. Au départ, les termes étaient définis comme comprenant les personnes entre 10 et 24 ans. Etant donné le fait que le document fait mention des droits sexuels et procréatifs, certains pays ont refusé d’en faire bénéficier des jeunes de dix ans, et la définition trop controversée n’a pas été incluse.
Malgré la bataille difficile menée par de nombreuses délégations pour se distancer des droits procréatifs et sexuelles pour privilégier l’éducation, l’emploi et les Objectifs du millénium pour le développement, les inquiétudes éveillées dans l’esprit de certains Etats en entendant les références aux droits sexuels et procréatifs pour la jeunesse ont empêché au consensus de se former. C’est pourquoi le président de la Commission sur la population a pris l’initiative de mettre en forme lui même le document final, appelé texte du président, qui de ses propres dires « n’était pas du tout satisfaisant ».
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