Un comité de l’ONU ferme temporairement ses portes aux groupes de pression anti catholiques.

By N/A

NEW YORK 17 février (C-FAM) Ces deux dernières semaines, un comité de surveillance apparemment inconséquent s’est réuni pour aboutir à des résultats incontestablement conséquents. Sa tâche était de se pencher sur les demandes d’attribution de statut officiel et de droit d’entrée envoyées par des centaines de groupes de pression aux Nations Unies. Il en ressort que le comité a finalement refusé de recommander l’approbation de quelques organisations controversées, favorables à l’avortement et anti catholiques.

Une de ces organisations posant le plus de problèmes pour l’obtention d’une telle recommandation est l’organisation non gouvernementale argentine « Católicas por el Derecho a Decidir Cordoba.»  (« Catholiques pour le droit de choisir de Cordoba »). L’organisation appartient au réseau international des groupes de pression pro avortement situé en Amérique latine, fondés en collaboration avec l’organisation américaine « Catholics For Choice » (Catholiques pro le droit de choisir). « Catholics For Choice » ou CFC est plus connue pour s’être inscrite en faux contre l’Eglise Catholique en prétendant qu’il était possible d’être catholique tout en étant favorable à l’avortement.

L’organisation s’est vue refuser la recommandation lorsque le représentant du Pakistan a mis en évidence le fait que le nom inscrit sur la demande était différent du nom de l’organisation telle qu’enregistrée dans son propre pays. Le Saint Siège a ensuite expliqué que, conformément au droit argentin, l’Eglise Catholique avait le statut d’institution publique, ce qui a pour conséquence qu’aucune organisation n’est autorisée d’être nommée « catholique » sans son autorisation. Permettre à cette organisation de se faire enregistrer sous le nom de « Catholique pour le droit de décider de Cordoba » plutôt que sous leur nom officiel argentin « Association civile pour le droit de décider »  (“Associación Civil Por El Derecho a Decidir” ) serait en contradiction avec le droit argentin.

Une autre organisation pro avortement, Women Deliver (Les femmes accouchent) s’est elle aussi vu refuser la recommandation. Cette organisation est gérée par des activistes pro avortement s’abritant sous le drapeau de la santé maternelle afin de mener leur campagne pour élargir les « droits » à la santé procréative et sexuelle dans le monde entier. Certaines questions ont été posées à l’organisation pendant la réunion concernant leurs membres, leur mission et leurs activités conduites en collaboration avec des organisations onusiennes telles le Fonds de l’ONU pour la population (UNFPA). Au bout du compte, l’approbation ne leur pas été donnée parce que certains pays représentés dans le comité restaient insatisfaits par leurs réponses.

A deux reprises pendant la session, le comité s’est livré à un débat houleux à propos d’un groupe homosexuel basé en Autriche, à Vienne, et nommé « Homosexuelle Initiative Wien » (Initiative homosexuelle de Vienne). Au delà du fait que le Maroc restait insatisfait des réponses données par l’organisations au comité, quelques membres du comité, dont le Saint Siège, ont exprimé leur inquiétude par rapport au manque de sérieux avec lequel le groupe abordait la procédure d’approbation.

Le Saint Siège questionnait en particulier la prétention controversée selon laquelle le seul Etat d’Europe dans lequel l’âge minimum de consentement aux rapports sexuels homosexuels était inférieur à celui en vigueur en Autriche était le Vatican, où l’âge serait de « douze ans ». Non seulement le Saint Siège devait rectifier que telle législation était inexistante au Vatican, mais il soulignait que le Droit Canon ne faisait référence qu’à un âge minimum de consentement pour le mariage qui, un âge minimum qui dans tous les cas n’était pas de douze ans. Considérant que les déclarations du groupe représentait des attaques diffamatoires contre le Vatican, il était finalement demandé que la demande du groupe soit amendée préalablement à toute recommandation plus tardive.

Le Comité de Surveillance fort de dix-neufs membres et le principal point d’entrée des organisations non gouvernementales souhaitant bénéficier d’un statut consultatif officiel aux Nations Unies. Son rôle est d’étudier méticuleusement les activités de chaque organisation et de décider si oui ou non l’organisation peut obtenir une approbation finale du Conseil Economique et Social (ECOSOC).