Un organisme de l’ONU inclut les garçons de dix ans dans la définition du comportement gay

By Rebecca Oas, Ph.D. | October 24, 2015

New York, 23 Octobre (C-Fam). L’organisme de planification familiale de l’ONU (UNFPA), a dérivé vers un terrain polémique avec un nouveau rapport sur le VIH et les infections de transmission sexuelle parmi les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes (et des enfants).

Le rapport d’UNFPA suggère que la promiscuité et les pratiques sexuelles à risque sont une partie dominante de la façon de vivre de l’homosexualité masculine, accusation que le bureau juridique Southern Poverty Law Center qualifierait de « haine » si elle provenait d’un groupe chrétien conservateur. En même temps, le rapport omet le fait qu’avoir de nombreux partenaires sexuels, et spécialement plusieurs partenaires à la fois, augmente beaucoup le risque d’infection. Le conseil qu’il apporte pour modifier la conduite sexuelle, se limite à l’usage de préservatifs et de lubrifiants.

L’UNFPA commence avec une définition des HSH comme les « hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes » et qu’elle « doit être comprise comme incluant des hommes jeunes, c’est-à-dire ceux qui sont dans la tranche d’âge de 10 à 24 ans ». Bien qu’en général on considère que HSH est une conduite plus qu’une identité, l’UNFPA inclut ceux « qui sentent une attirance sexuelle envers le même sexe ».

Cette définition semble créer une « communauté » basée sur un comportement ou un penchant commun, malgré le fait que certains hommes qui sont entrainés dans ce groupe peuvent ne pas s’identifier comme lui appartenant ». A plusieurs reprises, l’UNFPA parle de fortifier les systèmes « communautaires » et potentialiser les groupes pour promouvoir l’acceptation culturelle de la conduite homosexuelle.

L’UNFPA a écrit le rapport en tant que co-auteur avec plusieurs groupes, entre autres l’Organisation Mondiale de la Santé, Usaid et Pepfar (programmes américains d’aide extérieure et pour le VIH/Sida). Bien que le rapport vise apparemment à empêcher la propagation des maladies, il essaye de transformer les conduites à haut risque en une « communauté » qui englobe des enfants de dix ans qui sont abusés ou vendus pour le sexe et des personnes qui choisissent ne pas agir en fonction de l’attirance qu’elles ressentent.

L’UNFPA et ses collaborateurs se fient des interprétations que les défenseurs des droits sexuels font des normes des droits de l’homme, en citant un programme de développement de l’ONU qui exige la dépénalisation de la prostitution et du comportement homosexuel, ainsi que les Principes de Jogjakarta, document élaboré par des groupes non gouvernementaux. Le rapport fait remarquer la « prédominance considérable de la violence intime de couple parmi les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes, et admet « qu’ils sont plus propices à la consommation d’alcool et de drogues [illégales] que d’autres adultes de la population générale ». Il affirme qu’ils se droguent et qu’ils s’enivrent pour « surmonter les inhibitions sociales et renforcer la confiance dans la recherche de partenaires sexuels », ainsi que pour « proportionner une intensification psychologique des expériences sexuelles, [atteindre] la capacité à avoir des relations sexuelles plus longues et diminuer les inhibitions sexuelles ». Les drogues « peuvent les aider à faire face à un diagnostic de VIH et échapper de la peur d’être rejetés à cause de leur condition de porteur du VIH ».

En ce qui concerne les conduites liées aux HSH, le Fond pour la Population dit « qu’il faut plus de recherche sur l’usage des lavements et du fisting anal, spécialement pour pouvoir élaborer des directives ». Il évite de les qualifier de « pratiques sexuelles nocives », un concept qui est souvent dénoncé dans les documents de l’ONU.

Une grande partie du rapport se concentre sur la prévention et la gestion du VIH à travers des médicaments antirétroviraux, la prophylaxie préexposition (PrEP), qui sont très chers, ainsi que la diffusion généralisée de préservatifs et de lubrifiants.

L’UNFPA mentionne la thérapie de réorientation seulement pour la rabaisser car elle a « démontré avoir soumis les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes, à un traumatisme émotionnel et psychologique extra ».

Traduit par Laetitia de la Vega.